Extrême droite

 

  Extrême droite

   14 octobre 2022 - Arnaud Milanese
 

Leur "sobri-austérité"

Le 3 octobre dernier, le groupe RN du Conseil Régional de Bourgogne Franche-Comté lançait une vaste calomnie par voie de presse contre la majorité de gauche et de l’écologie. Elle serait responsable du déficit régional : trop pour les migrants, les associations, l’art et l’éolien ; trop peu pour les Bourguignons et les Franc-Comtois. Voilà cette « sobri-austérité » dont il l’accuse : derrière la sobriété, la gauche masquerait des politiques d’austérité, donc de droite. La « sobriété » d’aujourd’hui serait la « rigueur » des années 80. Cet abject communiqué va jusqu’à rendre la gauche co-responsable de la flambée des énergies !
A cela, ce communiqué oppose la « priorité régionale » : des coupes franches et immédiates dans les dépenses incriminées, et une concentration sur « l’enseignement, l’aide aux entreprises, le soutien au pouvoir d’achat et à la rénovation thermique ». Les groupes RN des différentes assemblées n’ont jamais rien fait pour l’enseignement et la rénovation thermique, et son programme ne comporte rien sur le pouvoir d’achat – sinon favoriser Marine Le Pen et les autres riches en baissant les impôts et en supprimant les droits de succession. Migrants et riches – ses bouc-émissaires et ses donneurs d’ordre.

Ce communiqué du RN serait sans intérêt s’il ne donnait l’occasion d’une franche mise au point:

"Mesdames, messieurs du RN. Vous suivez la presse et la vie politique comme nous. Qui parle le langage de la « sobri-austérité », des efforts, des restrictions – aujourd’hui volontaires et demain forcées – sinon votre allié objectif à l’Assemblée, la Macronie ? Nous avons vu les différents votes, c’est sans appel sur votre rôle de bouffon du roi. Quand ils parlent de « fin de l’abondance », ils veulent l’écologie des menaces, d’un monde où les contraintes sont renforcées, tout en privant une partie des gens des moyens d’y faire face. Et vous en êtes complices.
Vous refusez en paroles cette « sobri-austérité », mais ne voulez rien changer, n’avez rien à répondre aux peurs écologiques des jeunes qui s’étalent à longueur de sondages. Nous n’avons pas oublié ce 29 mars 2017, quand Marine Le Pen déclarait à la BBC : « Les grandes lignes politiques que je défends sont celles défendues par Trump et Poutine ». Le climato-scepticisme, après nous le déluge. Vous préparez à nos enfants ce monde austère dont vous parlez, et n’avez même plus le courage de l’assumer. Ce mode de vie dont G. W. Bush disait qu’il n’était pas « négociable » ne survit qu’en en privant toujours plus de gens, et vous le savez : aujourd’hui les migrants et les plus pauvres, demain tous nos enfants – tout le monde.
Nous sommes au contraire les plus réalistes et les plus responsables, nous savons que l’on peut vivre autrement. Parce nous avons le privilège d’avoir pu tenter de vivre autrement, nous savons que c’est possible, qu’on peut le partager, et que, plus on partage ce projet, plus il est fort et durable. Il est juste par nature. C’est cela l’écologie des solutions : bâtir une vie où les richesses sont mieux distribuées et de meilleure qualité.
Voilà pourquoi nous sommes les seuls à refuser cette « sobri-austérité », au fond. Nous sommes les seuls à ne pas mentir, en soutenant qu’un autre monde est possible, et meilleur à tout point de vue si l’on est assez nombreux à le bâtir. Et pour cela, faire payer ceux qui ont bâti leur fortune et leur pouvoir sur la base de l’ancien monde est un point de départ indispensable. Nous ne sommes pas tous responsables du passé, mais pouvons tous être acteurs et bénéficiaires de cet avenir. Alors cessez de le condamner, continuez à ne rien faire, mais laissez-nous traiter les problèmes que votre monde nous a lègués."



   4 octobre 2022 - Arnaud Milanese
 

Au fasciste !

Réflexions à partir du livre de Marlène Benquet et Théo Bourgeron, La finance autoritaire, 2021, Raisons d'Agir

Trois événements convergent en 2022. Le plus récent : Jaïr Bolsonaro vient, contre ce que prévoyaient les sondages, de pousser Lula vers un second tour, aux élections présidentielles brésiliennes. Quatre points les séparent, on en attendait treize ou quatorze. Le président sortant de l’agro-industrie, des « gros sous », du lobby des armes, des Eglises Evangélistes, du climato-scepticisme et de la nostalgie de la dictature n’a pas dit son dernier mot – il n’est plus si sûr qu’il sorte… Et il a prévenu : s’il perd, il ne reconnaitra pas les résultats.

En Italie, vient de remporter les élections une coalition de trois formations d’extrême-droite, portée par la formation ouvertement néofasciste « Frères d’Italie ». Le profil « lepénien » de sa cheffe de fil a largement été commenté. Le retour aux affaires de Berlusconi, un peu moins – le précurseur italien de Donald Trump, le massacreur de militants lors du sommet de Gênes en 2001, la honte politique italienne du tournant du siècle dernier, le richissime, Berlusconi.

Plus tôt dans l’année, un milliardaire extrémiste notoire, Vincent Bolloré, qui phagocyte les médiats français en toute impunité, pousse la candidature d’Eric Zemmour aux présidentielles, jusqu’à faire trembler – un temps – la maison Le Pen. Celui que d’autres ont joliment appelé le « petit frisson transgressif de la bourgeoisie »…

Trois fois, la collusion d’un mouvement politique d’extrême-droite, autour d’une personnalité médiatique, et des puissances d’argent. Le tout se présentant comme parole des sans-voix.



Ce constat plagie l’introduction d’un petit livre un peu technique mais fort utile : La finance autoritaire, écrit par les jeunes sociologues Marlène Benquet et Théo Bourgeron, en 2021 (éditions Raisons d’Agir). Eux aussi commencent par la collusion de trois événements. La victoire de Donald Trump, aux Etats-Unis, justement, contre une Hillary Clinton si soutenue par la finance que la presse américaine l’avait surnommée la « candidate de Wall Street ». La victoire de Jaïr Bolsonaro, tient tient. Inutile d’en dire davantage. Et enfin, la victoire du oui au référendum sur le Brexit. Un oui porté par le très conservateur, très autoritaire, mais très populiste Boris Johnson. Un oui que l’on n’attendait pas. Et là, rappellent les auteurs, les commentaires dominants ont convergé : victoire des colères populaires irrationnelles contre les aspirations de la grande finance (la City semblait favorable au non). Si c’est plus discutable concernant Bolsonaro, on comprend le parallèle, et je soutiens qu’on peut le faire avec les trois événements de 2022.

Reste à savoir à quoi on a affaire. Nos deux chercheurs partent du Brexit. Apparemment, un étrange référendum, risqué, contre les désirs de la City, qui voulait rester dans l’Union Européenne. Pourtant, il n’en est rien. Il suffit de scruter le financement des campagnes. Oh surprise ! Non seulement la campagne du oui fut autant financée que celle du non (ou presque), mais surtout la part des acteurs de la finance dans la campagne du oui était plus grande, et nettement ! Et l’on sait le rôle de ce battage médiatique dans le résultat final. Le commentaire dominant s’effondre. Et s’il s’agissait plutôt d’une victoire de certains intérêts financiers qui avaient, contre d’autres, instrumentalisé les frustrations populaires ?

Pour enfoncer le clou, nos jeunes sociologues se demandent : quels acteurs financiers ont soutenu le oui, et quels sont ceux qui ont soutenu le non ? Là, on entre dans la partie franchement technique du livre – qui tire ses arguments de la thèse de doctorat des deux auteurs. Nous intéressent surtout les résultats. Du côté du non, on retrouve effectivement les grands acteurs historiques de la City : les grandes banques d’investissement, les compagnies d’assurance, les fonds de spéculation immobilière classique, etc. Mais du côté du oui au Brexit, on retrouve en masse des acteurs plus récents, qui ont émergé ces vingt dernières années, et se sont spécialisés dans des opérations bien plus risquées et bien plus juteuses : les Hedge Funds (des investissements, non dans des actions, mais dans les créances titrisées ou les options d’achat) et autres modes de quantitative investment (recours à des algorithmes pour réaliser des investissements aléatoires). Bref, précisément les pratiques financières qui ont provoqué la crise de 2007, et qui ont donc survécu !

Or, on retrouve les mêmes acteurs financiers derrière les premières campagnes de Trump et de Bolsonaro ! Quoi ? L’extrême-droite populiste ne serait pas le fruit spontané des colères populaires contre la haute finance ? Pire, c’est elle qui est soutenue, créée, attisée par certains acteurs capitalistes pour en supplanter d’autres ! Et que font ces acteurs politiques une fois au pouvoir et que visent les financiers qui les soutiennent ? A chaque fois, aller plus loin dans la dérégulation financière et la défiscalisation des profits. Orchestrer un repli national, non pas contre la mondialisation, mais contre les règles financières et commerciales qui l’ont jusqu’ici accompagnée – contre l’Europe et contre l’OMC.

Bizarrement, nos deux sociologues parlent de défaites du « néolibéralisme » face à la « finance autoritaire » – associant une plus grande dérégulation des opérations financières et commerciales à un surcroît d’autoritarisme et de réaction dans l’exercice du pouvoir. Pourtant, on a coutume d’associer néolibéralisme et dérégulation ! Erreur, rappellent les auteurs : le néolibéralisme, depuis les années 30, a toujours exigé un cadre réglementaire strict pour mieux assurer les opérations commerciales et financières. C’est ce que voulaient les auteurs de la constitution de la RFA et les inspirateurs du Traité de Rome, c’est ce que visent le FMI et la Banque Mondiale. Et à nouveau c’est ce qui s’est exprimé en 2008, après la crise des Subprimes. Si le néolibéralisme nous semble dérégulateur, c’est parce que nous pensons aux tâches sociales de l’État et aux services publics, qui sont bel et bien ses cibles. Pas les règles de fonctionnement économique et financier. Ce néolibéralisme a pu se développer à la faveur du New Labour de Tony Blair, du SPD de Schröder et du PS des années 90 (Strauss-Kahn, Delors, etc.). Mais l’idéologie conservatrice et dérégulatrice – y compris sur le plan économique – qui s’exprime derrière Trump, Bolsonaro ou Johnson, est plus proche de ce qu’on appelle aux Etats-Unis le Libertarianisme – un mélange d’État Gendarme inflexible et de chèque en blanc laissé aux grandes fortunes.



Mes propres travaux (et ceux de beaucoup d’autres) m’obligent maintenant à rectifier pour aller plus loin. En fait, les néolibéraux se sont toujours partagés en deux camps. Tous ont toujours soutenu qu’il faut assurer un ordre pour laisser libre cours au capitalisme. Mais pour les uns (les moins « réac », disons) cet ordre, ce sont d’abord et avant tout des règles du jeu économique strictes – pour le reste, on peut être « progressiste ». C’est l’esprit même du marché commun qui a engendré l’Union Européenne. Et pour les autres, l’économie doit aller vers toujours plus de dérégulation – l’ordre social, lui, est maintenu par la conservation des structures sociales héritées. Décrit comme cela, on reconnaît aussi des choses déjà anciennes : le conservatisme d’un Reagan et d’une Thatcher, par exemple. Voire même l’ultralibéralisme économique de la dictature de Pinochet !

Alors que se passe-t-il aujourd’hui ? Derrière la « résistance » de Bolsonaro, derrière les velléités d’un Bolloré, derrière la victoire de l’extrême-droite en Italie et sa montée en puissance dans nombre de pays européens, il y a toujours à l’oeuvre cette aile réactionnaire – voire fascisante – du néolibéralisme, dont les intérêts financiers voudraient s’abstraire des règles du FMI ou de l’Union Européenne. Et derrière les néolibéraux pro-européens ou pro-OMC, il y a davantage ces néolibéraux régulateurs sur le plan économique, mais tout aussi destructeurs sur le plan social et politique. Si Johnson a perdu le pouvoir, Liz Truss reste strictement dans la même perspective. Et du coup, que penser du fait qu’elle s’est fait taper sur les doigts par le FMI, la Banque Mondiale et une partie de la City, la poussant à retirer une bonne part de sa politique de baisse d’impôt ? Et bien peut-être qu’un nouveau rapport de force entre ces deux grandes orientations de la finance et du néolibéralisme s’opère. Un énième revirement dans cette guerre des grands de ce monde qui nous confisque l’espace public.

Inversement, donc, y a-t-il quoi que ce soit derrière les extrêmes droites contemporaines susceptible de gêner le capitalisme ? Et bien, on le savait, et cela se confirme ici : rien. Vraiment, rien. Et on le voit bien dans notre étrange Assemblée Nationale. Ces deux orientations – plus et moins conservatrices – du néolibéralisme se déchirent, sauf lorsqu’il s’agit de s’opposer à son véritable ennemi – une gauche vraiment à gauche. Le vote des 89 députés du groupe Rassemblement National le montre à loisir (89 !!).

Que dire alors du risque néofasciste, qui vient de trouver brutalement une nouvelle incarnation en Italie, et qui commence aussi à faire son lit en Allemagne, à bas bruit, derrière la fusion de certains groupes de réflexion néolibéraux réactionnaires avec des groupuscules ouvertement néonazis ? Dans l’entre-deux guerres, les fascismes avançaient déjà appuyés par certains intérêts capitalistes s’opposant à d’autres. Et ils avançaient déjà en se mêlant à des colères, des frustrations et des institutions qui les précédaient – armées, églises, etc. Comme le cancer ou la gangrène, le fascisme n’arrive jamais seul, et prend des formes différentes selon l’organe qu’il contamine d’abord ! Il y a une dizaine d’années, l’historien Robert Paxton avertissait : n’attendons pas de revoir défiler des chemises brunes pour s’inquiéter du retour du fascisme ! L’armée, les associations d’anciens combattants n’ont plus la place qu’ils avaient dans les années 20, en Allemagne, en France ou en Italie. Et les frustrations, que produisent les dysfonctionnements démocratiques, ne prennent plus les mêmes formes. Restent une certaine violence, un discours anti-système, appuyés par une caste économique, désignant des ennemis de papier à la vindicte populaire, pour mieux la contrôler. Et si ces lieux de pouvoir gangrénés, aujourd’hui, était une partie de la finance, contrôlant une partie des médiats ? Et si le fascisme prochain, déjà là, portait le costard cravate, et le tailleur Chanel ? Et s’il expliquait les tiraillements de cette drôle de nébuleuse que sont devenus, en France, les LR et la Macronie ? Sans confondre complètement nos deux ennemis, il faudra bien se résoudre, pour les affronter vraiment, à admettre que l’un puisse prendre le visage de l’autre. Et à cesser de faire la sourde oreille lorsque nous crions « au fasciste ! ».

   20 juillet 2022
Richard Béninger, ex-candidat NUPES sur la 3e circonscription, réagit au salut nazi du député

Mr le député de la 3eme circonscription de Saône et Loire, Rémy Rebeyrotte,

Par cette pitrerie du plus mauvais goût, vous faites honte à vos électeurs dont une partie vous ont choisi pour faire barrage à l’extrême-droite.

Si vous cherchiez par ce geste à camoufler votre vote avec la majorité de votre groupe macroniste pour l’élection de deux vice- présidents RN à La Tribune de l’assemblée nationale, c’est raté !

La seule véritable opposition, c’est la Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale - NUPES, comme le confirme les débats à l’assemblée et dans votre circonscription dès la semaine prochaine, nous diffuserons le tract d’urgence sociale qui propose un véritable plan de sauvegarde et de développement du pouvoir d’achat.

   8 juin 2022 -
 

Le véritable vote populaire utile

Jusqu’à peu, le Rassemblement National (RN) menait une campagne à bas bruit, répétant en boucle les slogans éculés de la présidentielle : ‘nous’ sommes la véritable opposition à Emmanuel Macron ; ‘nous’ sommes le parti du pouvoir d’achat. On peut pourtant en douter. Comment le RN pense-t-il donc atteindre ces deux objectifs, puisqu’il ne peut ni ne veut gagner ?

Marine Le Pen vise 150 députés, les sondages lui en promettent 60 au mieux : le RN sera dans l’opposition. Pire, il ne se donne pas les moyens de gagner. Trop de candidats y font campagne sans préparation (des vidéos gênantes de candidats RN en témoignent). Pire encore, Marine Le Pen considère depuis le début que le vainqueur des présidentielles doit gagner les législatives (Ouest-France, 10 mai). C’est mal connaître les institutions, et priser plus que de raison la monarchie présidentielle !

Pour gagner, il fallait rassembler son camp. La chose était aisée pour LREM/Renaissance : elle ne vit que d’Emmanuel Macron ! Mais cela demandait une réelle vigueur politique du côté de la gauche. Marine Le Pen n’a, elle, eu ni le courage ni la légitimité de tendre la main à Eric Zemmour ou Florian Philippot. Pire, elle a refusé l’alliance proposée par Eric Zemmour. Son but n’était pas de gagner pour ses idées, mais d’exister politiquement pour elle-même.

Que se passe-t-il depuis son discours d’Hénin-Beaumont (Le Monde, 5 juin) ? Une attaque en règle contre la NUPES. Ecoutons-en les motifs principaux ! Des attaques personnelles contre Jean-Luc Mélenchon et des punch-line anti-immigration (parlant même de « prédateurs d’en bas » à propos des « cités »…). Rien sur les programmes des adversaires, rien de concret sur les plus démunis. Sinon l’éternelle réaffirmation de la défense du pouvoir d’achat.

Mais de quelle manière ? Rien hormis une baisse ciblée de la TVA. Alors, oui, la TVA est l’impôt le plus injuste, et il faudra s’y attaquer, mais est-ce la priorité pour les gens ? La TVA constitue 70 % du budget de l’État, et l’action publique est la seule chose qui nous préserve encore d’inégalités criantes. Elle divise par 4 les écarts de revenus entre les 10 % les plus riches et les 10 % les plus pauvres. Les deux tiers des Français bénéficient plus de l’action publique qu’ils ne paient d’impôts. Qui veut-on enrichir et qui veut-on appauvrir en baissant les impôts ? Et quid des droits de succession ? Le RN ignore-t-il que 50 % des Français possèdent 92 % du patrimoine en France, et que 5 milliardaires possèdent plus que 27 millions de Français ?!

La NUPES propose, elle, un programme réaliste, salué par la plupart des économistes non affiliés au pouvoir en place. Quelle chance de n’avoir pas à choisir entre économie, écologie et justice sociale ! Alors pourquoi s’en priver ?

Par son union et par son programme, la gauche a toujours été et reste le seul véritable vote populaire utile. Sans même parler de pans entiers du programme du RN proprement scandaleux, ce seul fait justifie que nous nous adressions à son électorat qui se sent déshérité, en lui disant haut et fort : ne vous trompez pas d’allié ni d’ennemi, les 12 et 19 juin. Contrairement au RN et à Macron, notre politique n’est pas celle des puissants de ce monde, mais la vôtre !




 

Arnaud Milanese
Richard Béninger
Claire Mallard
Gabriel Siméon
Patrick Monin
Olivier Leprévost
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