Au
lendemain des élections législatives, il y a les bonnes
nouvelles : une majorité obligée de remettre en question sa
politique pour pouvoir composer avec l'opposition, elle qui
lui a infligée hier une lourde défaite ; et puis le retour
d'un groupe écologiste à l'Assemblée nationale, bon sang il
y en avait besoin !
Il y a bien sûr la déception de ne pas avoir réussi à
arracher ici en Saône-et-Loire un siège de plus pour la
Nupes. La marche était haute mais nous l'avons affrontée
avec une grande détermination.
Et puis il y a cette chose plus difficile à digérer : le
reniement majeur d'Emmanuel Macron et de son parti face au
risque que présente le Rassemblement national.
Face à cette extrême droite, un mécanisme électoral a été
cassé : le front républicain. Le parti présidentiel lui a
porté le coup fatal dans l’entre-deux-tours de ces
législatives en ne donnant pas de consigne nationale pour
faire battre les candidats RN, alors qu’Emmanuel Macron doit
en bonne partie sa réélection face à Marine Le Pen au
respect de cette discipline entre formations républicaines.
De la part de la majorité sortante, cette absence de
réciprocité signe aussi le cynisme d’une manœuvre à courte
vue – qui aura finalement contribué à nuire à son propre
résultat. (Le Monde, 20/06/2022).
Où sont les vrais républicains, entre ceux qui ne cessent de
se revendiquer de ces valeurs mais les oublient pour de
basses considérations électorales court-termistes, et cette
"extrême gauche", tant pointée du doigt dans cette campagne
mais qui sait où demeure l'un de ses grands combats : aucun
compromis, aucune faiblesse face à l'extrême droite ?
Et puis il y a cette abstention... Un désintérêt difficile à
comprendre pour le militant que je suis. Nous n'avons
pourtant pas d'autre choix aujourd'hui que de nous exprimer
dans les urnes pour affronter réellement les crises que nous
traversons ; notre système de représentation politique est
ainsi fait, et les choses changeront trop lentement si nous
attendons que tout se règle tout seul, sans nous.
Enfin, il y a ce que je garde de cette campagne haletante :
les moments partagés durant plus d'un mois avec cette
incroyable équipe de campagne venues de tous horizons et
portée par une même envie de réussir. Un travail de fourmi a
été mené avec les candidats au plus près des habitants.
C'est surtout ça la politique : partager ses idées et
travailler ensemble pour assurer un meilleur avenir à tous.
Beaucoup se plaisent à imaginer un délitement prochain de la
Nupes. Je parle sur ce que je connais : au niveau local, à
Mâcon et au-delà sur le territoire, il n'en sera rien.
On continue.
La NUPES - Best of, juin 2022
16 juin 2022 - L'informateur de Bourgogne
Législatives
2022 - Le PS 71 à fond derrière les candidats de la NUPES
Communiqué
de presse du PS 71
Le 12 Juin, les électrices et
les électeurs de Saône et Loire ont qualifié 4 candidat(e)s de
la NUPES (sur 5 circonscriptions) , faisant de la Gauche la
force politique la mieux représentée dans notre département,
pour le deuxième tour des élections législatives.
Merci à toutes celles et ceux qui nous ont fait confiance. Ce
résultat souligne une profonde aspiration de nos
concitoyen(ne)s, en Saône et Loire comme partout en France,
pour une Gauche rassemblée et une forte volonté d’inscrire à
l’agenda de la prochaine législature les véritables
préoccupations des Français(es), le pouvoir d’achat,
l’écologie et la vie démocratique de notre pays.
La Fédération du Parti Socialiste adresse ses félicitations et
renouvelle son soutien aux candidat(e)s investi(e)s par la
NUPES, Patrick Monin sur la 1ère circonscription, Céline
Vinauger sur la 2ème circonscription, Cécile Untermaier sur le
4ème circonscription et Eric Riboulet sur la 5ème. Pour la
3ème circonscription de Saône et Loire nous tenons également à
saluer la combativité avec laquelle Richard Béninger a fait
campagne. Les valeurs républicaines ne pouvant être à
géométrie variable, nous appelons, sans aucune ambiguïté, à
faire barrage à l’extrême-droite. Aucune voix ne devant jamais
se porter sur l’extrême droite. Jamais!
Depuis dimanche dernier une dynamique est à l’œuvre, avec la
Gauche, pour opérer les grandes transitions. Nous devons
l’amplifier le 19 juin 2022. L’heure est à la mobilisation de
chacun et chacune pour convaincre celles et ceux qui se sont
abstenus ou qui hésiteraient encore.
Le 19 Juin, envoyez Patrick Monin, Céline Vinauger, Cécile
Untermaier et Eric Riboulet à l’Assemblée Nationale !
Franck
Charlier, 1er Secrétaire de la Fédération Du Parti Socialiste
de Saône et Loire
«
Pour la première fois, l'élection présidentielle désavouée »
Je
tiens à remercier l’ensemble des électrices et des électeurs
qui se sont déplacés pour faire entendre leur voix au premier
tour des élections législatives.
Pour
la première fois depuis l’instauration du quinquennat, les
élections législatives viennent désavouer l’élection
présidentielle : la Nupes est en tête du premier tour.
Avec 27,5 % des suffrages, cette dynamique se confirme dans la
1ère circonscription de Saône-et-Loire.
Bien
des voix viennent minimiser cet événement, vous appelant à
opter pour la stabilité. Les tenants de l’ordre établi vous
grondent : ne les écoutez pas ! Ils vous annoncent
le chaos en cas de victoire de la gauche, mais qu’avons-nous
connu ces cinq dernières années sinon le chaos ? Qui a
profité de chaque crise pour nous ôter un peu plus de
droits ? Qui a continué « quoi qu’il en coûte »
à gouverner pour enrichir les puissants, au détriment des
équilibres sociaux et écologiques ? Qui a ajouté la crise
aux crises ?
Nous
avons l’occasion d’infliger à Emmanuel Macron le vote sanction
qu’il mérite, de rompre avec l’instabilité sociale et
économique qu’il a favorisée, de redonner à la démocratie, à
la justice et aux enjeux sociaux et écologiques leur place
dans la vie politique : la place centrale.
Nous
nous attaquerons aux inégalités, nous relèverons le défi
climatique, celui de l’effondrement de la biodiversité, des
services publics et du pouvoir d’achat. Mieux : du pouvoir de
vivre dignement. Nous refonderons une démocratie vivante.
Maintenant,
une nouvelle élection commence : grâce à vous, tout est
désormais possible et face au candidat de Macron, le choix est
clair.
Votre
voix peut écrire une nouvelle page de l’histoire. Le premier
tour éveille un espoir. Ce dimanche 19 juin, transformez-le en
victoire.
Le
30 mai, Elisabeth Borne déclarait à l’ensemble des candidats
Renaissance : « (la NUPES et le RN) ont la
radicalité des slogans et des postures, quand nous incarnons
la radicalité des actes et des résultats ». Les trois
‘blocs’ de la présidentielle sont donc radicaux, mais seuls
les Marcheurs le sont par leurs actes. Parce qu’ils sont au
pouvoir et que les programmes des autres seraient irréalistes.
Ces
derniers jours, certains experts l’ont claironné dans les
médias, à propos du programme économique de la NUPES,
notamment le soutien aux revenus les plus bas (« Face à
la gauche, les économistes en gardiens du temple », Mediapart,
26 mai). Cela ne fera que renforcer l’inflation, disent-ils,
puisque la demande augmenterait alors plus vite que l’offre.
Les pauvres doivent rester pauvres, sous peine de connaître
une inflation qui les rendrait encore plus pauvres.
A
cela, ils opposent depuis longtemps une politique de
l’offre : soutenir l’investissement des entreprises
par de l’argent public. Si elles investissent, elles
produisent et emploient, et les aides publics
« ruissellent » sur tous. Alors que soutenir le
pouvoir d’achat engendre inflation et déficits.
Mais
est-ce vrai, ici et maintenant ? Écoutons d’autres
économistes qui étudient la réalité de la vie
économique française : l’effet multiplicateur des
aides publics varie entre une politique de l’offre et une
politique de la demande. Ce jargon est essentiel, les
grandes questions de politique économique qu’on vous demande
de trancher reposent en partie sur le sens de cette phrase.
Qu’est-ce
que l’effet multiplicateur ?
Si
l’État aide les entreprises, et que 1000 euros d’aide
aboutissent à 800 euros de croissance, c’est une politique de
l’offre, et son multiplicateur est de 0.8 (comme ce fut le cas
du plan de relance de 2020) – une politique donc inefficace
qui creuse les déficits, produit une part de l’inflation
actuelle et décuple les grandes fortunes. Comme le soutient
Georges Nurdin, dans Capital (21 mai), préconisant de
réduire la masse monétaire et de bloquer en partie les prix et
les marges. Capital n’est pourtant pas un magazine
d’extrême-gauche…
Si
l’État soutient le pouvoir d’achat des 50 % les moins
riches, et que 1000 euros d’aide aboutissent à 1180 euros de
croissance (la consommation appelle la production donc la
richesse et l’emploi), cette politique de la demande (avec un
multiplicateur de 1,18) est dès lors efficace. Or justement,
la politique de la demande de la NUPES est calculé à partir de
ce multiplicateur tout à fait réaliste : de 1960 à 2010,
la France a en effet oscillé entre 1,96 et 1,39 (La dette
publique : précis d'économie citoyenne, 2021). Voilà
pourquoi les mesures de la NUPES sont « modérées »
(Thomas Piketti, Le Monde, 7 mai), quoique
« justifiées et nécessaires » (Henri Sterdyniak,
corédacteur du Manifeste des économistes atterrés, Alternatives
Economiques, le 27 mai).
Relever
les bas salaires et les minima sociaux, soutenir les
retraites, contrôler les prix des biens de première nécessité
(qu’il faudra définir ensemble) est donc à la fois juste et
plus réaliste, que les programmes dispendieux de
LREM/Renaissance et du RN. De quelle « radicalité des
actes et des résultats » parle donc Elisabeth
Borne ? De celle qui s’obstine fanatiquement dans ses
préjugés ou de celle qui attaque les problèmes à la racine,
sans a priori – comme la NUPES ?
«
Nous voulons une société de coopération et de solidarités
Candidat
à la 1re circonscription de Saône-et-Loire, Patrick Monin et
sa suppléante Catherine Amaro étaient à Mâcon mercredi soir,
devant 130 personnes pour leur dernière réunion publique.
Plusieurs
personnalités étaient également présentes pour apporter leur
soutien : Bruno Bernard (EELV) président de la métropole du
Grand Lyon, Jérôme Durain, sénateur PS de Saône-et-Loire,
Stéphen Kerckhove, directeur général de l'association Agir
pour l'environnement, Claire Mallard, présidente du groupe
Écologistes et solidaires au conseil régional de Bourgogne
Franche-Comté, Nicole Eschmann, militante écologiste, ancienne
conseillère régionale pour les Verts et coprésidente du comité
de soutien de Patrick Monin , Ève Comtet Sorabella, présidente
du groupe Mâcon Citoyens au conseil municipal de Mâcon, ou
encore Thierry Grosjean, ex porte parole France Nature
Environnement 71.
Ils ont
dit…
Nicole
Eschmann, première intervenante, a évoqué les problématiques
des secteurs de la santé, l'éducation, l'environnement et la
souffrance de la population : « L'environnement est le
combat du siècle. Voter c'est beaucoup mais ce n'est pas
tout. »
Claire
Mallard est revenue sur la campagne intense menée par Patrick
Monin et ses qualités : « Patrick, tu as su fédérer
autour de toi. Cette campagne reflète ta personnalité si
efficace pour la transformation écologique de notre
territoire. »
Jérôme
Durain était présent à trois titres, l'ami, le militant et le
parlementaire : « Le Parti socialiste est au cœur de la
gauche. Je représente tout le parti socialiste ce soir... J'ai
hâte de travailler avec Patrick Monin sur la réhabilitation du
travail parlementaire. Le travail de terrain et le travail
tout court feront de Patrick Monin un très bon député pour
cette circonscription. »
Ève
Comtet Sorabella a renchéri : « Elisabeth Borne ne fera
rien pour diminuer la pauvreté et permettre l'accès à une
nourriture saine... La psychiatrie demeure le parent pauvre de
la santé. Les salariés du secteur alimentaire ne sont pas les
mieux lotis... Macron parle de décisions de rupture, mais où
sont-elles ? La rupture, ce sera les 12 et 19 juin.
Patrick doit être élu pour ses compétences, sa culture, son
empathie afin qu'une majorité inverse la tendance
politique ».
Thierry
Grosjean, 50 ans de militantisme, est revenu sur les enjeux
globaux : biodiversité, réglementation climatique et
s'est dit : « en avoir assez des discours, il faut
maintenant agir pour l'environnement mais pas n'importe
comment. »
Bruno
Bernard a cité les changements apportés à Lyon :
« Nous avons pu en deux ans, démontrer qu'une majorité
composée de socialistes et d'écologistes peut fonctionner et
changer le quotidien des habitants. »
Catherine
Amaro a dénoncé la situation de l'emploi, la précarité
croissante de la population et l'écologie en souffrance avant
de développer quelques priorités pour changer la vie et
protéger le climat.
Patrick
Monin a ensuite pris la parole (voir enregistrement du
discours sur la page Législatives 2022).
L'optimisation
fiscale de 800 millions d'euros de General Electric
L’intersyndicale de l’usine de turbines de Belfort vient de
déposer plainte contre son propriétaire, General Electric
(GE), pour « blanchiment de fraude fiscale »,
entre autres choses. Et c’est toute une saga macronienne qui
se rappelle à nous.
On leur reproche, explique Eva Joly, avocate des plaignants,
une évasion fiscale massive, depuis 2015. 800 millions
d’euros de bénéfices auraient été transférés en Suisse et
dans le Delaware (Etats-Unis), privant le fisc français de
plus de 150 millions.
Un abus en cache toujours un autre : les résultats du
site se trouvent ainsi déficitaires, justifiant 1400
licenciements depuis 2015. Près de 800, pour la seule année
2019, et Bruno Le Maire alors de mentir de manière éhontée
sur les volumes de production du site !
On se souvient que la branche énergie d’Alstom fut bradée en
2015, alors qu’Emmanuel Macron était à Bercy, et conservait
ainsi un droit de véto. Lorsqu’il a annoncé, en février
dernier, le rachat de la filière nucléaire de GE France par
EDF, beaucoup se sont chargés de le lui rappeler. Sa réponse
fut singulière : « c’est la vie
industrielle » ! Que voulez-vous, mes braves
gens ?…
Eh bien savoir ce qu’il se passe. Pourquoi GE refuse de
répondre aux médias. Pourquoi M. Le Maire avance le
« secret fiscal professionnel » tout en soutenant
que Bercy n’a pu valider ce montage. Mais GE bénéficie de la
« relation de confiance » avec Bercy, alors M. Le
Maire, entre mensonge et faute professionnelle, il va
falloir choisir !
Pourquoi le ministère de l’Economie et des finances– seul à
même de porter plainte pour fraude fiscale – ne s’est-il
jamais penché sur ce dossier, même lorsque Hugh Bailey (DG
de GE France) a fait l’objet d’une enquête préliminaire pour
« prise illégale d’intérêt » ? Pourquoi,
depuis décembre 2021, n’a-t-il jamais répondu aux
sollicitations des salariés de Belfort ?
Cette indécence n’a donc plus de limite depuis que la
Macronie lui a trouvé un joli nom – le ruissellement. Ou
plutôt si, elle peut avoir une limite : vos voix. Alors
faites-les entendre haut et fort dans les urnes les 12 et 19
juin 2022 !
Lors de sa première conférence de presse, la nouvelle
porte-parole du gouvernement, Olivia Grégoire semblait fière
de sa formule, malgré sa maîtrise encore incertaine de la
langue macroniste : notre « gouvernement [est] en
mouvement ». Pourtant, il ne marche
pas ! Et pour cause, ils réfléchissent encore,
insistait-elle, et 14 ministres devront démissionner s’ils
perdent les législatives. Gouvernement instable, donc ?
Balbutiant comme sa porte-parole ? Tournant en rond,
composé d’éternels néophytes, comme sa majorité
parlementaire ? Gouvernement en mouvement vers la
sortie ?
De là peut-être les manques criants de cette drôle
d’équipe : la disparition des ministères du Logement et
des Transports. Les Français ne se logent plus et ne se
déplacent plus, semble-t-il. Et dire qu’ils s’en préoccupent
toujours ! Au prétexte que logements et transports
seraient vitaux, et concentreraient une part
gigantesque des injustices économiques et
territoriales du pays ! Quelle drôle de langue parlent
encore nombre de Français !
Macron est, lui, un pragmatique, il ne s’embarrasse pas de
détails. Il a enterré, de diverses manières, les gilets
jaunes et la convention citoyenne pour le climat. Il a
enterré l’Observatoire national de la pauvreté et de
l’exclusion sociale, transférant ses missions au Conseil
national des politiques de lutte contre la pauvreté et
l’exclusion, contrôlé par Matignon et une Fiona Lazaar
incapable de se faire entendre. Voici maintenant qu’il raye
de la carte gouvernementale ces contrées fort mal connues de
la Macronie ! Comment douter encore que nos problèmes
seront bien (mal)traités ? Le pragmatisme selon
Macron. M. Dirx, comprenez-vous bien ce qu’ils disent ?
Mais qu’en ‘pensez’-vous Mme Grégoire ? « Il nous
manque peut-être quelques ministres ».
C’est-à-dire ? Ah oui peut-être, on n’y avait
pas pensé ? Pourtant, ils ‘réfléchissent’, elle nous
l’assure. Peut-être, on s’en fiche, on verra ?
Puisque transport et logement sont déjà et resteront sous la
coupe du ministère de la Transition écologique. Une belle
façon de séparer illusoirement enjeux écologiques et
sociaux ? Ou pire : une façon de confier ces
bagatelles à Amélie de Montchalin.
Souvenez-vous : cette ministre de la Transformation et
de la fonction publiques, qui avait commandé à Boston
Consulting Group (BCG), où travaille son conjoint, une
expertise à 360 000 euros pour améliorer… l’accueil
téléphonique des services publiques. Après sa répétition
devant la commission du Sénat, qui mieux qu’elle pouvait
prêter main forte à Olivier Dussopt, alors ministre des
Comptes publics, et aujourd’hui ministre du Travail, pour
défendre le recours aux cabinets de conseil devant la
presse, en plein scandale McKinsey ? Les voilà
opportunément promus tous deux ! Le mérite
républicain selon Macron. M. Dirx, comprenez-vous
vraiment ce qu’ils disent ?
Alors qu’on se rassure ! Nous avons
« peut-être » déjà notre ministère des
Transports : le Transportation & Logistics Industry
Consulting est l’une des composantes les plus dynamiques du
BCG ! La Transformation publique selon Amélie
de Montchalin. M. Dirx, vous semblez perdu : est-ce
pour cela que vous restez silencieux ?
Car ce gouvernement que vous défendez, cher député fantôme
et muet, tourne bel et bien en rond et fait valser les
mots : de cabinets de conseil en mépris des citoyens,
ses membres tournent comme les planètes autour d’un Macron
solaire – la révolution selon la Macronie –, prêts à
dévorer au passage une part toujours plus grande de nos
vies. Si vous sortez un jour de votre mutisme et de votre
rôle de figurant, montrez-nous que vous maîtrisez cette si
belle langue ! La représentation selon Dirx…
Car nous savons, nous aussi, jouer sur les mots ! Deux
petits tours et puis s’en vont, les petites macronnettes.
Cette majorité sortante, faisons qu’elle le soit
vraiment, au nom des transports, du logement, et de tout ce
qui fait la dignité de nos vies. Renvoyons tous ces gens aux
cabinets en tout genre, en votant pour des députés
NUPES qui vous ressemblent et vous feront toujours
confiance ! Qui vous représentent sans vous
absenter. La démocratie selon le peuple – une langue
oubliée depuis trop longtemps, et qui reste pourtant la plus
belle pour exprimer sa colère.