Mâcon Citoyens est un collectif engagé pour améliorer la vie quotidienne à Mâcon, à travers plus d’écologie, de solidarité, de vitalité et de démocratie.

Né en février 2019 du désir de plusieurs dizaines d’habitants et de militants de proposer un projet politique nouveau et ambitieux pour les élections municipales de 2020, le collectif est animé par la recherche de l’intérêt général, de la justice sociale et environnementale, et par la conviction que l’intervention des habitants dans la conduite des affaires locales est essentielle.

Mâcon Citoyens est représenté par 6 élus au Conseil municipal de Mâcon et 4 élus au Conseil communautaire de Mâconnais-Beaujolais Agglomération.



Mâcon Citoyens est un collectif engagé pour améliorer la vie quotidienne à Mâcon, à travers plus d’écologie, de solidarité, de vitalité et de démocratie.

Né en février 2019 du désir de plusieurs dizaines d’habitants et de militants de proposer un projet politique nouveau et ambitieux pour les élections municipales de 2020, le collectif est animé par la recherche de l’intérêt général, de la justice sociale et environnementale, et par la conviction que l’intervention des habitants dans la conduite des affaires locales est essentielle.

Mâcon Citoyens est représenté par 6 élus au Conseil municipal de Mâcon et 4 élus au Conseil communautaire de Mâconnais-Beaujolais Agglomération.





   2 janvier 2023 - communiqué de presse
 


Précarité à Mâcon : les élus municipaux et communautaires du groupe « Mâcon Citoyens » communiquent

(JSL, 2 janvier 2023)

 

« Non M. Courtois, les Mâconnais ne choisissent pas d’être précaires ! » répond le groupe d’élus « Mâcon Citoyens »
« Le 26 décembre paraissait dans les pages du Journal de Saône-et-Loire une infographie sur les taux de pauvreté dans les différents quartiers de la ville de Mâcon. Un taux de pauvreté global de 24 % avec certains quartiers où près de la moitié de la population vit sous le seuil de pauvreté.
Le journaliste avait pris soin de contacter M. Jean-Patrick Courtois, maire de Mâcon, afin de recueillir son opinion sur ces chiffres alarmants. Ce dernier avait alors développé le fait que la pauvreté se combat par la création d'emploi et non par de l'assistanat, précisant qu'à ce jour près de 2 000 emplois ne sont pas pourvus dans la région mâconnaise.
Tout d'abord quelques précisions quant aux chiffres avancés par M. le maire de Mâcon. 
Si l'on en croit le site de Pôle Emploi en date du 28 décembre, il ne s'agit pas de 2 000 mais de 1 800 offres d’emplois pour Mâcon et un rayon de 10 km à la ronde.
Pour ce qui est précisément de la Ville de Mâcon, on compte exactement 1 181 offres, toutes catégories confondues. Quand il s'agit d'affiner cette recherche en appliquant un critère de salaire (salaire minimum de 1679 €, soit le SMIC mensuel brut à temps plein), il ne s'agit plus à Mâcon même que de 283 annonces ou 487 sur Mâcon et alentours de 10 km.
Quant au nombre de demandeurs d'emploi connu à ce jour, si l'on en croit les bases de données gérées par Pôle emploi ( https://statistiques.pole-emploi.org), la commune de Mâcon compte 4 130 demandeurs d'emploi dont 1 990 demandeurs de catégorie A en novembre 2022 (derniers chiffres publiés).
Ce chiffre de 2 000 existe donc. Il ne s'agit cependant pas d'offres d'emploi mais bel et bien de personnes en recherche d'emploi.
Et concernant les conditions d'emploi, on constate que seul un quart de ces offres est en mesure de proposer un salaire à minima égal au SMIC mensuel brut. Il convient donc de se demander si aujourd’hui il est réellement possible pour tous de vivre de son travail à Mâcon, décemment et sans aide, à l'heure où tous les prix flambent (logement, énergie, alimentation…).
Et entendons-nous bien, la France compte à ce jour 1,2 million de travailleurs pauvres. Il ne s'agit pas juste de personnes pauvres parce qu'éloignées de l'emploi ou parce qu'elles le veulent mais plutôt, et bien trop souvent, de personnes qui travaillent dans des conditions précaires ne leur permettant pas de vivre décemment de leur salaire : temps partiel imposé, distance et horaires coupés, horaires non compatibles avec une vie de famille, multiplication pendant des années de missions intérimaires sans suite, etc.
Rappelons également que les femmes seules avec enfants sont d'ailleurs les plus exposées et en France, 20 % des familles monoparentales vivent sous le seuil de pauvreté. Cela nous amène précisément au rôle que doit jouer une collectivité responsable et consciente des difficultés de ses concitoyens.
Prenons l’exemple des familles monoparentales. Notre groupe a récemment interpellé les élus de la majorité quant aux difficultés des personnes précaires à accéder à un emploi en raison, entre autres, du nombre insuffisant de places en crèches publiques, c'est-à-dire les seules qui leur seraient accessibles à hauteur de leurs moyens financiers.
Nous nous permettons de rappeler au maire de Mâcon – président de l’agglomération (collectivité en charge de la petite enfance), qu’aucune place en crèche publique n’a été créée ces dernières années.
Ensuite, monsieur de maire dit préférer l’emploi à l’aide directe. Soit.
Mais rappelons-lui également que l’aide directe aux plus démunis incombe au Conseil départemental dont il est vice-président ainsi qu'au Centre communal d'action sociale (CCAS) dont il est également président. Le sujet devrait lui être on ne peut plus familier.
La municipalité de Mâcon finance le CCAS à hauteur d'un million chaque année, chiffre quasiment constant. Le CCAS de Mâcon accomplit parfaitement sa mission mais dans les limites des budgets dont il dispose. Nous avons réclamé à plusieurs reprises la réévaluation du budget alloué pour tenir compte de l'augmentation des besoins : vieillissement de la population, augmentation du nombre de familles monoparentales, familles endettées en raison de l'augmentation du coût de l’énergie, etc.
Mais à Mâcon, il est compliqué de s'adapter avec précision aux besoins car, rappelons-le également au maire de Mâcon-président du CCAS, l'une de ses obligations est de faire pratiquer une analyse des besoins sociaux. "La loi rien que la loi", nous rappelait-il récemment. Mais c'est bien la loi qui le lui demande et rappelons-lui sa réponse : « tant qu'il n'y a pas de pénalité, on peut s'en passer ». Cette réponse manque pour le moins de sérieux : comment peut-on adapter l'offre aux besoins si les besoins n'ont pas été analysés ? Tout commerçant gérant sa boutique pratiquerait une étude de marché, mais la Ville de Mâcon et son centre communal d'action sociale (CCAS) ne sont pas en mesure aujourd'hui de chiffrer les besoins réels des Mâconnais.
Concernant les quartiers dits « politique de la ville », à savoir les quatre quartiers périphériques les plus défavorisés, le maire se vante, toujours dans ce même article, d’avoir lancé avec son ami député des opérations pour "trouver du travail aux personnes qui n'en ont pas".
Des opérations récentes menées notamment par l'association Aile Sud Bourgogne (Plie, Claj et Mission locale) se sont tenues dans différents quartiers de la Ville. Elles connaissent effectivement un réel succès. Ces opérations doivent être développées, mais précisons qu’il ne s'agit pas de trouver du travail aux gens mais bien, ce qui se fait à l'heure actuelle, de mettre en relation patrons et chômeurs.
Pour ce qui est enfin du ressort du développement économique, nul ne peut enlever cela à M. Courtois : c’est effectivement un bâtisseur, un développeur de zones, un développeur de projets, qui sait aller chercher des aides partout où il peut y en avoir pour construire et bétonner. Mais que penser d'une ville dont le centre est vidé de ses commerces, d'une ville à moitié fantôme en raison de travaux qui s'enchaînent à n'en plus finir tout au long de ses quatre mandats.
Bientôt 22 ans que M. Courtois gère cette ville, et 22 ans que la pauvreté s'amplifie. 22 ans d'abandon des quartiers périphériques, 22 ans que le CCAS ne peut plus s'adresser à l’ensemble des personnes en difficulté, faute d’ambition. Courtois se targue de cumuler les mandats pour des raisons pratiques de connaissances des dossiers. Et bien qu’il s’empare réellement de celui de la précarité ! »  

Les élus municipaux et communautaires du groupe « Mâcon Citoyens »


   15 décembre 2022 - Conseil municipal du 12 décembre
 


Mâcon: Ambiance électrique lundi soir au conseil municipal

Pas de budget à l'ordre du jour mais pas moins de 44 délibérations qui ont emmené la séance au delà de 22h00, pour un début à 18h30 et donc particulièrement long ce lundi soir. Le groupe d'opposition Mâcon citoyens a quitté le conseil avant la fin.  
La tension était palpable dès la seconde délibération, qui concernait une seconde micro-forêt prochainement aménagée au sud de Mâcon. « Pertinent en complément de l'existant » a commenté Eve Comtet-Sorabella, cheffe de l'opposition, « mais vous détruisez 1 hectare pour aménager cette micro-forêt alors qu'il faut protéger et non détruire... »  
Puis questionnement aussi sur les coupures d'électricité... « Je ne peux rien vous dire ce soir, sinon que nous allons mettre les moyens qu'il faut » a assuré le maire. « Nous avons une réunion demain à la préfecture pour une stratégie qui sera départementale et nationale. »   
Questionnement ensuite sur les subventions accordées aux associations. Les élu.e.s de gauche n'ont pas pris part au vote... « Nous n'avons pas d'infos sur les commissions. La majorité se réserve les informations. Dans ces conditions, nous ne pouvons pas nous prononcer de façon éclairée, et nous le regrettons. »  
Vint ensuite la délibération n°20 faisant état d'une cession de terrain pour l'hôpital de Sevrey, spécialisé dans la pédopsychiatrie, qui a souhaité acquérir auprès de la Ville de Mâcon, une emprise de terrain d’environ 2 380 m² située à l’angle de la rue Claude Bernard et du boulevard Schoelcher afin d’y construire un hôpital médico-psychologique pour enfants et adolescents. « Ce n'est pas un emplacement judicieux » a contesté Eve Comtet-Sorabella, souhaitant plus de proximité avec l'hôpital de Mâcon. Le groupe votait contre la délibération.
« Ce n'est pas nous qui l'avons proposé » a assuré Jean-Patrick Courtois en réponse. « C'est eux qui ont fait la demande, croyant d'ailleurs que le terrain appartenait à l'hôpital. C'est bien eux qui ont demandé à l'acheter. »  
La tension est montée d'un cran trois rapports plus tard, sur la publicité qui sera faite au sujet du dossier de modification du PLU, sujet épineux compte tenu de l'avis défavorable émis par la commission d'enquête en juillet 2022.
Gabriel Siméon, conseiller municipal du groupe Mâcon citoyens, a proposé un amendement pour la publication de l'avis précisant les lieux, les dates et les heures auxquels le public pourra consulter le dossier et formuler ses observations. Le conseiller municipal a demandé que l'avis soit publié dans le magazine de la Ville. Or, pas de numéro avant fin février a répondu le maire, le magazine est bimensuel, donc pas de publication possible dans le magazine municipal. Après des interrogations appuyées, l'opposition s'est résolue à retirer son amendement, tout en soulignant la mauvaise volonté du maire. « L'information aurait pu passer dans le numéro de décembre... »  
« L'avis sera également publié sur le site internet de la Ville et fera l’objet d’un affichage à l’Hôtel de Ville ainsi que dans les Mairies annexes de Loché, Saint-Jean-le-Priche et Sennecé-les-Mâcon. » précisait la délibération.  
Autre sujet de discorde, la petit enfance, qui a été aussi l'objet d'une intervention du groupe d'opposition suite à la présentation d'une délibération concernant une convention entre MBA et la CAF établissant la convention territoriale globale et le nouveau dispositif de financement appelé bonus territorial CTG.
À ce titre, le groupe Mâcon citoyens a questionné le déploiement du dispositif crèches AVIP : « Aux Blanchettes, deux places seulement sont disponibles pour un dispositif qui a pourtant vocation à aider les familles les plus en difficulté. »
Réponse de Catherine Carle-Viguier, première adjointe, en charge des affaires scolaires : « La Petite enfance relève de la compétence de l'Agglomération. Il faudra poser vos questions jeudi soir en conseil d'Agglomération. »
« Les élu.e.s ont aussi une compétence pour penser ! » a rétorqué Eve Comtet-Sorabella. « La Ville peut bien faire remonter les besoins me semble-t'il, pousser pour que le nombre de places AVIP soit plus important ! »  
Enfin, c'est au détour du rapport suivant, le 29, à propos des rapports annuels d'activité de la SEMCODA, de la SEMA et de la SPL Mâconnais – Val de Saône – Bourgogne du Sud que la coupe devint pleine... N'ayant pas d'élu.e.s dans les différentes commissions de ces sociétés d'économie mixte ou publique, et donc peu d'information, le groupe Mâcon citoyens votait contre !
Passé au rapport suivant, Catherine Amaro a néanmoins insisté pour revenir dessus et lancé une pique : « Vous nous avez écartés sciemment des commissions et vous ne répondez pas aux questions. »
Fin de non recevoir de la part de la première adjointe, présidant le conseil quelques instants : « Le rapport a été soumis au vote, on n'y revient plus, c'est terminé. »
La goutte d'eau venait de faire déborder le vase.  
En fin de conseil, après présentation des rapports d’activités des délégataires de services publics (Parkings, chauffage urbain, parc expos, fourrière) et présentation d'un avenant au contrat de délégation pour la gestion des parkings, ne tenant plus, ayant déjà fait savoir récemment par communiqué leur regret quant à « l'obstruction » dont ils s'estiment victimes, les cinq élu.e.s ont quitté le conseil. Il restait 8 rapports (sur 44 à l'ordre du jour).

Mâcon Infos, 16 décembre

   8 décembre 2022 - PLU rejeté
 
   30 novembre 2022 - communiqué Mâcon Infos
 

« M. Courtois empêche les élus de Mâcon Citoyens d’exercer leur mandat » clament les élu.e.s de gauche

L’obstruction est une tactique politique qui consiste à susciter sans arrêt des difficultés dans le but d’entraver le déroulement d’une action ou d’un débat. Au cours du mandat qui nous a été confié par les Mâconnais, nous découvrons que la mairie de Mâcon est l’un des rares endroits où cette tactique n’est pas utilisée par les élus de l’opposition mais par ceux de la majorité, en premier lieu desquels M. le maire, Jean-Patrick Courtois.
En effet, nous, les six élus du groupe Mâcon Citoyens, sommes systématiquement prévenus au dernier moment de la tenue d’une commission municipale permanente – dont nous sommes pourtant membres à part entière – trois jours francs avant, soit le minimum légal. Les élus de la majorité et les agents concernés en connaissent pourtant les dates plusieurs semaines à l’avance, mais consigne leur a été donnée de ne pas nous les communiquer. De plus, ces commissions sont parfois programmées en même temps que d’autres commissions de l’agglomération où nous siégeons également.
Comment s’organiser dans des délais aussi courts, nous qui travaillons pour la plupart à temps plein, avec des horaires contraints, sans percevoir la moindre indemnité de la mairie, contrairement aux élus de la majorité ? Comment exercer correctement notre mandat d’élu dans ces conditions ? Dans la plupart des autres mairies de France, cela ne se passe pas de la sorte.
Par ailleurs, malgré nos demandes répétées, les pièces afférentes aux dossiers débattus en commissions – dont nous découvrons toujours les contenus en séance – sont très souvent manquantes. Cela nuit évidemment à la qualité et à l'efficience de ces réunions. Les compte-rendu de ces commissions nous sont souvent transmis le jour même du conseil municipal, lorsqu’ils ne nous sont plus d’aucune utilité, et en infraction au règlement intérieur de ce même conseil.
Ajoutons que nous sommes tenus à l’écart de cérémonies aussi importantes que celle de l'accueil annuel des nouveaux habitants ou encore le départ d'un préfet, plus haute autorité étatique du département. Appelons un chat un chat : l’obstruction est une manie chez Jean-Patrick Courtois.
Nous regrettons que des élus de la République soient ainsi méprisés. A Mâcon, le manque d'information et les délais trop courts nuisent largement à la qualité des débats au sein du conseil municipal. Une chose est sûre : Jean-Patrick Courtois ne se grandit en compliquant l’exercice de notre mandat.
Les élus du groupe Mâcon Citoyens : Ève Comtet Sorabella, Gabriel Siméon, Catherine Amaro, Delphine Mermet, Éric Ponchaux, Emmanuel Jallageas

Les élus du groupe Mâcon Citoyens : Ève Comtet Sorabella, Gabriel Siméon, Catherine Amaro, Delphine Mermet, Éric Ponchaux, Emmanuel Jallageas

   8 novembre 2022
 
   10 octobre 2022 -
 
À quand une analyse des besoins sociaux à Mâcon ? (Éric Ponchaux)

Aujourd’hui, 5,6 millions de ménages seraient en précarité énergétique en France, dont 2,3 millions de familles modestes. Cela représente plus de 12 millions de personnes et 20,4 % des ménages.
Qu’en sera-t-il en 2023 ?
Avec la hausse des coûts de l’énergie, des loyers, des produits de première nécessité et les 5 millions de passoires thermiques que compte notre parc de logements, de plus en plus de ménages n’auront plus les moyens de se chauffer correctement sauf à se ruiner pour le faire. Cette précarité extrême aura de graves conséquences sur leur alimentation, leur santé et leur budget.
Les réponses des pouvoirs publics restent faibles et sans ambition, saupoudrage d’aides directes au paiement des factures d’énergie et aides limitées et sous conditions à l’amélioration de la performance énergétique des logements.
Et du côté de la mairie de Mâcon ?
L’hiver sera bientôt là, il va sans dire que les élus de la majorité vont prendre des mesures à la hauteur du drame social qui attend un bon nombre de nos concitoyens. Pour cela ils vont sans doute s’appuyer sur l’analyse annuelle des besoins sociaux du CCAS puisque celle-ci est toujours obligatoire dans l’année civile suivant le renouvellement des conseils municipaux.
Et bien non, pas d’analyse de ce type à Mâcon et pour trois principales raisons : ça coûte, il n’existe pas de pénalités contraignantes dans le cas du non-respect de cette obligation et sans doute aussi, la gêne d’être confronté aux véritables attentes de la population mâconnaise.
Pourtant c’est une réalité, la précarité ne cesse d’augmenter. D’ailleurs, depuis cette année, ce que l’on remarque à la commission permanente du CCAS, c’est la multiplication des demandes d’aides énergétiques (factures d’électricité et de gaz) ainsi que des demandes d’aides au règlement des loyers.
En 2020, le collectif Mâcon citoyens avait suggéré des mesures ambitieuses qui auraient pu être mises en place dès les premiers mois de l’actuelle mandature afin de refonder des politiques sociales adaptées à la réalité des besoins sociaux de la Ville.
Ces mesures mises en place auraient limité les effets de cette crise sociale.
En voici quelques-unes :
• Analyse des besoins sociaux sur l’ensemble de la ville et communes associées avec la participation des habitants.
• Renforcer le partenariat Ville/CCAS par une augmentation de la dotation en lien avec l’analyse des besoins locaux.
• Actions d’intérêt général en fonction de l’analyse des besoins avec la création de postes d’agents de développement et de médiateurs sociaux.
• Création de conseils de quartiers habilités à se saisir de tous les aspects de la vie quotidienne en lien avec le Conseil exécutif Municipal.
• Accès sans délai aux premières nécessités (eau, électricité, chauffage, sanitaires, douches…) dans des situations de grande précarité.
• Réalisation d’un diagnostic énergétique des bâtiments sur toute la commune couplé à un plan de soutien à l’isolation thermique des bâtiments.
• Budget participatif pour consolider la solidarité entre habitants et publics défavorisés.
• Octroi de subventions aux associations sur des critères de solidarité et de mobilisation citoyenne.
• Des évènements associatifs à caractère social ou liés à l’économie Sociale et Solidaire autour de l’échange et de la gratuité (alternatiba, gratiferia).
• Local pour stockage de matériels et denrées alimentaires mis à disposition des collectifs et associations afin de gérer les situations d’urgence.
• Simulation systématique des droits en matière d’aides sociales auprès des nouveaux arrivants. Renforcer le Secours guichet (aide alimentaire, logement, santé, mobilier).
• Des hébergements vides appartenant à la commune mis à disposition des structures sociales d’hébergement. …
Nous devrions tous être acteurs contre la pauvreté et la précarité.

Éric Ponchaux

Egalement publié sur Mâcon-Infos (le 10 octobre)

   5 octobre 2022 - Refondations 71
 

À Mâcon, nouvelle revue mais vieilles méthodes…

Mâcon est décidément une ville fort bien gouvernée, Monsieur Courtois s’en vante dans son nouveau magazine et prend ainsi le temps de nous en informer mais seulement une fois tous les deux mois. Quelle retenue ! N’est-ce pas cependant normal que les citoyens aient connaissance, même s’ils n’ont aucun pouvoir, de ce qu’une minorité dirigeante décide pour eux ?
Mais cela commence mal, la communication n’est pas complète. Le nouveau PLU* proposé par la ville a été DÉSAPPROUVÉ par la commission d’enquête publique et cela n’est mentionné nulle part. Vu l’importance d’un PLU pour une commune, cette omission volontaire est scandaleuse. Le PLU Courtois est basé sur une vision passéiste de la ville avec un grignotage des terres arables (voire bio) afin de construire et loger à terme 40 000 habitants alors que la population stagne depuis les années 2000 à un peu plus de 30 000.
Le réchauffement climatique exige une politique différente et réfléchie : plus de lieux végétalisés, moins de voitures et la rénovation du bâti existant. La Mission Régionale d’Autorité environnementale (MRAe) dénonce dans son rapport le peu de crédibilité des projets et des oublis, par exemple la disparition du stade de Flacé. Il est impératif que la majorité municipale prenne conscience que nous ne vivons plus au 20ème siècle. Nous attendons avec impatience et inquiétude la nouvelle mouture du PLU.
*Rappel : Le PLU a pour but de donner les orientations globales d’un territoire (urbanisme, transport, habitat…) autour d’un projet d’aménagement et développement DURABLE. (OUI il y a bien l’adjectif DURABLE).

REFONDATIONS 71

Egalement publié sur le site de Mâcon Citoyens, le JSL (6 octobre) et Mâcon-Infos (le 5 octobre)

   29 septembre 2022 -
 

Le JSL Mâcon : à quand un peu de fond dans vos articles ? (Catherine Amaro)

Dans la suite du conseil municipal de lundi, le jsl Mâcon titre aujourd'hui dans sa version papier "passe d'armes entre élus autour du stationnement", évoquant une Eve Comtet qui aurait "vu rouge" et la réponse à l'emporte pièce du maire... Mais rien sur le contenu de nos interventions autour du renouvellement de cette délégation de service public, à savoir que le rapport présenté est vide, aucune analyse financière, aucune étude comparative, rien sur le fait qu'il est clairement mentionné que l'évolution des tarifs sera déterminée par le concessionnaire (et ce contrairement à ce qui est dit en séance publique) ! Et comme d'habitude dans le JSL, RIEN sur le fond des dossiers, mais de pleines pages de photos sur les futures halles et des textes fournis par le service comm' de la mairie.

Voici mon intervention, lundi soir, sur le sujet:

Merci M. le Maire,

Je me permets d’abord une remarque quant à ce rapport puis j’en arriverai à mes interrogations: il nous est précisé, dans le projet de rapport, que, je cite: "dans le choix du mode de gestion hors voirie, les objectifs de la ville sont de: - Maitriser les tarifs

- Faire prendre en charge par une entreprise privée la gestion du nouveau parking

- Faire prendre en charge par l’entreprise privée les risques d’exploitation".

La formulation est curieuse : il ne s’agit pas de choisir le mode d’exploitation puisque les objectifs même orientent déjà sur un mode de gestion délégué et privé !

J'en viens à mes questions.

Dans le projet de délibération qui nous est présenté ce soir, il apparait que l’un des objectifs poursuivis par la ville est la maitrise des tarifs applicables aux usagers. Il est également fait mention du rapport en annexe censé nous présenter un comparatif des différents modes de gestion.

Or ce comparatif plus que succinct ne présente absolument pas ce qui me semble fondamental, à savoir le coût pour la collectivité et les tarifs aux usagers dans le cadre d’une mise en régie directe. Rien. Juste une conclusion plus que sommaire à savoir je cite, page 6 : « la collectivité ne souhaite pas rentrer dans une telle configuration ». Mais aucun argument concret pour le justifier. Aucun chiffre, aucune comparaison.

Par la suite, page 10, il est précisé que pour les 8 années du contrat qui nous engage, le produit d’exploitation est estimé à 4 M€, pour un cout de travaux de 250K€.

Plus loin (p.12), il nous est également précisé que la performance économique sera favorisée par une indexation sur la base "d’indice représentatif de l’activité d’exploitation de parc de stationnement" et que) "les nouveaux tarifs seront donc déterminés par le concessionnaire sur cette base".

Pourriez-vous nous apporter quelques éclaircissements sur cet indice qui est loin de nous être familier ?

Pourriez vous également transmettre à l’ensemble du conseil municipal une véritable analyse comparative financière des différents modes de gestion ?

J'attends toujours une réponse concrète et chiffrée, et pas celle de Courtois "je viens de la faire votre étude là, en 3 minutes sur un coin de table, votre idée ça va nous coûter 27 temps pleins"... Désespérant

   27 septembre 2022
 

La manifestation silencieuse et symbolique de Mâcon Citoyens

(voir photographies au bas de l'article pour lire les slogans)

Lundi soir, en marge du conseil municipal de Mâcon, les six élus du groupe d'opposition Mâcon citoyens ont manifesté de manière silencieuse et de façon symbolique dans l'hémicycle.

Alerter les élus, mais également les personnes présentes dans la salle sur les urgences du moment. C'est en ce sens que les six élus du groupe d'opposition Mâcon citoyens ont manifesté de manière silencieuse pendant un quart d'heure avant le coup d'envoi de la séance à 18 h 30. Les revendications portaient essentiellement sur les urgences du moment ; à savoir le climat, le social, le sanitaire ou encore le climat. « Nous voulons à tout prix et par tous les moyens réveiller les consciences de chacun »expliquent d'une même voix la cheffe de file du groupe d'opposition Eve Comtet-Sorabella et son collègue Gabriel Siméon. « L'idée étant tout simplement mais avec force et conviction de provoquer un électrochoc. »

Cette manifestation s'est déroulée dans le calme, presque dans un silence de cathédrale, sans aucune perturbation pour le conseil municipal. Le groupe Mâcon citoyens prévient déjà que ce type d'action est susceptible d'être reconduite ici… ou ailleurs.

   16/09/2022

MÂCON : Les soignants.es toujours aussi mal traités.es, l'hôpital de plus en plus exsangue alerte la CGTiste

Eve Comtet-Sorabella, infirmière, représentante CGT du personnel, annonce deux journées de mobilisation à la fin du mois. Elle revient sur les conditions de travail des personnels et évoque un mouvement de grande démission.

« Une intersyndicale adressait en mars une lettre ouverte au maire, au député, et au directeur de l'ARS pour faire usage de leur droit d'alerte quant à l'absentéisme qui impactait l'EHPAD de la Providence. Pas de réponse... » entamait la représentante syndicale.

2016, mobilisation syndicale pour les EHPAD ; 2019, grève historiques des personnels des services d'urgence ; 2020 et 2021, crise sanitaire accélérant l'effondrement de l'hôpital public. Après tout cela, pas de changement notable déplore-t'elle. « En EHPAD, pas d'adaptation au vieillissement des résidents. On continue avec des moyens constants à s'occuper de gens qui perdent pourtant en autonomie. Pas de grille d'évaluation des dépendants. L'ARS, qui décident des enveloppes financières accordées aux établissements à partir d'un état prévisionnel des recettes et des dépenses, peut encourager un établissement à payer un équipement ou du personnel supplémentaire sur ses fonds propres et lui reprocher un an après d'aggraver sa dette... On marche sur la tête. En ce moment, le gouvernement se focalise sur la retraite et l'énergie et se moque bien de la santé. Rien ne change malgré ce qui s'est passé depuis 2019. »

Pour ce qui concerne les salaires des soignants et des conditions de travail, « l'augmentation du point d'indice de 3,75 % est bien dessous de ce que demande la CGT. La prime covid, avec des salaires si faibles, c'était bien la moindre des choses après ce que nous avons traversé et les 12 ans de gel de l'indice. Et c'est une prime, qui ne sera donc pas comptée dans le calcul de la retraite... Par ailleurs, il n'y pas de prise en compte de la pénibilité. »

Résultat : 10 % d'absentéisme en 2021 et une forte probabilité pour ce taux soit au dessus de 10 en 2022. Rien n'est fait, selon l'infirmière syndicaliste, pour encourager les gens à travailler à l'hôpital. « Nous sommes dans un mouvement de grande démission » dit-elle avec beaucoup d'inquiétude. « Les demandes de renseignements pour se mettre en disponibilité sont de plus en plus nombreuses. »

Elle évoquait aussi la mise en place récente d'un logiciel de gestion des remplacements : Hublo. « Cela encourage les heures supplémentaires. La perversité de ce système vient du fait qu'il devient plus intéressant de travailler à 80 % et de compléter par des heures sup mieux rémunérées que d'être à temps plein. Où sont les valeurs dans tout cela, l'esprit du service public de santé ?! »

Autre sujet abordé au cours de ce point presse de rentrée, la régulation des urgences par le coup de fil préalable au 15 entre 18h et 00h00. « C'était incontournable ici. C'est bien pour maintenir le service en état de fonctionnement. Pour autant, cela pose des questions quant à la vocation des Urgences, normalement ouvert 24h sur 24 à tous sans condition. On évite ainsi toujours la question des moyens attribués la mission de l'hôpital. »

Le bilan des hospitalisations depuis la mise en place de cette régulation devrait être connu en octobre.

« Nous vivons le 3ème contre-coup du covid » concluait-elle, « ce qui provoque ce que j'ai appelé tout à l'heure la grande démission. Jusqu'où irons-nous comme ça ?... »

Pour continuer à alerter, la CGT appelle à deux journées de mobilisation les 22 et 29 septembre. Un rassemblement devant l'hôpital est programmé à 14h30 le 22, à 10h devant la préfecture le 29.

Précisons que la CGT n'a pas signé le Ségur de la santé et qu'elle demande la réintégration des soignants.es suspendus.es.

Mâcon Infos

   Le Journal de Saône-et-Loire - 15 septembre 2022

Rentrée de l’opposition municipale : « Picsou aussi a une gestion saine ! »

Les six élus de l’opposition de gauche au conseil municipal pointent des défaillances démocratiques et s’opposent à la révision du plan local d’urbanisme.

Le maire Jean-Patrick Courtois a dû avoir les oreilles qui sifflaient ce jeudi. Comme à chaque fois que l’opposition de gauche, Mâcon citoyens, se réunit. Au cours d’un point de rentrée, Ève Comtet-Sorabella, à la tête du groupe de six élus, a particulièrement insisté sur le « haut niveau d’imposition dans la ville » rapporté à un investissement qu’elle estime relatif de la part de la (...)

   Mâcon Infos - 23 juillet 2022
Vive la rentrée citoyenne ! Mâconnais, prenez la parole !

L’été est une période de l’année propice aux activités sportives, aux loisirs, à la culture, au repos. Mâcon et les communes de son agglomération, riches de leurs associations et de propositions commerciales nombreuses permettent sorties et activités variées.

Ce moment, ou tout semble un peu plus lent et permet la rêverie, est également un temps pour réfléchir et préparer la rentrée. Face à la crise globale qui s’amorce, plus que jamais, les habitants doivent s’emparer des sujets qui touchent leur vie quotidienne. Il s’agit de se faire entendre au conseil municipal et ainsi, infléchir la politique du Maire et de sa majorité.

Avec Mâcon Citoyens, dans la continuité de ce que nous avons initié dès le mandat 2014-2020 et de façon plus structurée sur 2020-2026, il est possible de rejoindre des groupes thématiques pour échanger réflexions et expériences.

Chaque 1er mercredi du mois, Mâcon Citoyens se retrouve pour cela. Parce que nous pensons que les politiques publiques municipales ne peuvent plus se conduire contre les habitants mais avec eux, nous vous invitons à participer activement à nos « Ateliers Mâconnais ». Á titre d’exemple, les mobilités et plus précisément le transport urbain. Celui-ci doit être réorganisé afin de devenir le premier moyen de se déplacer après la marche et le vélo. Les lignes, le cadencement et le mode de gestion seront à discuter pour adapter au mieux le service de transport dont le contrat prendra fin en juin 2023. Cette réflexion doit être conduite dès la rentrée.

D’autres thèmes sont proposés et vos suggestions sont les bienvenues. Dès septembre, venez embellir la ville et la vie à Mâcon, plus sociale, plus écologique ; venez nous faire part de votre avis, participez et ainsi, agissez pour Mâcon et ses habitants.

Vos élu·e·s du groupe Mâcon Citoyens

Sur la photo prise lors de l’inauguration des Mâcon Wine Not : Eve Comtet-Sorabella (1ère à gauche) – Gabriel Siméon (absent) – Delphine Mermet (1ère à droite) – Eric Ponchaux (au centre) – Catherine Amaro (2ème à droite) – Emmanuel Jallageas (2ème à gauche).

   5 juillet 2022 -
 

Pistes cyclables dans la MBA

C'est à vous dégoûter de la politique...

Je découvre sur Facebook que notre agglo, Mâconnais-Beaujolais Agglomération, où je suis élu en tant que représentant de Mâcon, et où je siège à la commission "Mobilités durables et enjeux climatiques", a réuni ce jour dans le cadre de son schéma des mobilités 40 élus des communes de l'Agglo, "ceux qui connaissent le mieux le territoire" (dixit la publication) pour établir une politique cyclable cohérente.

Il se trouve que je m'intéresse de très près à ce schéma des mobilités et à ce qui concerne de près ou de loin les déplacements à vélo à Mâcon et autour. Je suis intervenu à de nombreuses reprises en commission et en conseil d'agglo sur ces questions.

Celles-ci m'intéressent car il est crucial de développer l'usage du vélo dans le contexte de crise écologique que nous connaissons. Mais aussi et surtout parce que je suis cycliste et que je sais de quoi je parle. Déplacements du quotidien (y compris emmener le petit à la crèche), loisirs (VTT) et tourisme : je peux affirmer sans rougir qu'à force j'y connais un rayon. J'ai même tenu une chronique dans Libération pendant 7 mois sur ces sujets.

Et je n'ai pas été invité à cette belle réunion d'élus, c'est quand même con !

De deux choses l'une : soit l'Agglo ne prévoit pas de politique cyclable cohérente à Mâcon, et ce serait alors très inquiétant...

Soit, plus probablement, la majorité du président Jean-Patrick Courtois a préféré se passer de mes services parce que je siège dans l'opposition.

Ça vous paraîtra peut-être logique... Il n'empêche qu'ils prouvent ainsi - une nouvelle fois - qu'ils se fichent bien d'être constructifs, qu'ils ne respectent pas les élus qui ne votent pas comme eux, et j'irai même plus loin, qu'ils se moquent de l'intérêt général. Savoir dépasser les clivages, mettre de côté des a priori ou des antagonismes pour faire avancer des sujets dans la bonne direction... c'est vraiment trop pour eux ?


Je ne dis pas que mes connaissances étaient indispensables. Quoique, lorsqu'on fait l'effort d'écouter ce que tout le monde a à dire, on gagne parfois de précieuses années pour faire avancer ces sujets de la meilleure des manières. Mais aujourd'hui je déplore la persistance de ces vieux réflexes chez ceux qui nous gouvernent : croire qu'on sait mieux que tout le monde ce qui est bon, se couper de tout contact avec l'opposition pour pouvoir s'approprier les succès futurs... au risque de se planter.

Parce qu'ils se plantent ! Je ne serais pas autant en colère si leur politique de développement du vélo et des "mobilités durables" était efficace. Mais elle ne l'est pas ! Rien qu'à Mâcon, les aménagements cyclables ne vous mettent pas en sécurité lorsque vous circulez à vélo sur la plupart des itinéraires, pas plus que ces voies ne sont continues ou cohérentes. On manque de stationnement partout. Par contre quand il s'agit de vanter les kilomètres de voies cyclables réalisées, il y a du monde... Ouvrez donc les yeux : beaucoup de gens circulent à vélo sur les trottoirs parce qu'ils ont peur du trafic, et on les comprend. Il faut se mettre un peu à leur place...

J'ai 34 ans et mes deux ans de politique m'ont déjà appris ceci : sans se parler, sans travailler ensemble, nous irons dans le mur. Nous continuerons à gaspiller de l'argent public. L'urgence climatique est une réalité, et elle nous oblige aux meilleures politiques publiques qui soient. Et donc à commencer par s'écouter.

   Mâcon Infos - 16 juin 2022

« Trop de projets urbains », une alliance de collectifs d'habitants alertent la population

Face à la multiplication tous azimuts de projets dits « d'urbanisation » dans l'agglomération mâconnaise, nombre d'habitants font le constat de la dégradation de leurs lieux de vie avec toujours plus de constructions et toujours moins de terres agricoles et d'espaces verts.

Les collectifs et associations d'habitants du Quartier Sud de Mâcon, de Flacé et Belles Rives de Saint-Laurent, ainsi que de l'association Présence de Loché - soutenus par des associations dont Sauvegarde de Soufflot et du Patrimoine Mâconnais - dénoncent cette densification débridée ne respectant ni le patrimoine ni l'environnement. En désaccord avec les projets des municipalités et de la communauté de communes, ces collectifs ont ainsi décidé de s'allier afin d'avancer ensemble et de défendre leurs visions.

Tous souhaitent être vigilants quant aux projets initiés, s'opposer à une urbanisation excessive et à une densification débridée et s'impliquer dans la sauvegarde du patrimoine existant.

Les élus doivent être à l'écoute des citoyens !

Cette alliance de collectifs mènera ainsi des actions pour informer la population de l'agglomération, notamment le samedi 25 juin sur le marché de Mâcon et devant l’hôtel de ville.

Elle regroupe :

Le collectif d'habitants du Quartier Sud de Mâcon qui déplore un manque d'investissement de la mairie pour améliorer le cadre de vie du quartier ainsi que des projets d'aménagement sur des espaces agricoles et des espaces verts ;

Le collectif d'habitants de Flacé qui conteste depuis novembre la vente d’une partie du stade de Flacé et sa bétonisation, ainsi qu'une révision du Plan local d’urbanisme (PLU) qui entraine L'artificialisation de terres agricoles et l’urbanisation d'espaces verts ;

L'association Présence de Loché qui conteste le projet de PLU vers des constructions sur de nombreuses parcelles de la commune associée et la disparition de terres viticoles et agricoles ;

Le collectif Belles Rives de Saint-Laurent qui conteste un projet d'hôtel à proximité du pont de Saint-Laurent, Monument historique depuis 1987.

  Mâcon Infos - 29 mars 2022

Avec une première réunion de réflexion le 3 avril...

Suite à la mobilisation pour défendre le stade Flacé et dénoncer le mépris de la municipalité de Mâcon à l'égard de ce désir de participation des habitants, le collectif d'habitants souhaite travailler à la mise en place d'une association de quartier. Il est en effet ressorti de ce mouvement, une envie forte de s'organiser collectivement pour défendre le cadre de vie et développer les relations humaines au sein du quartier. Nous organisons une réunion de réflexion le dimanche 3 avril entre 16 h et 18 h à la salle de MJC de Flacé. L'objectif est de construire de façon participative un projet commun d'association de quartier : Quelles attentes ? Quelles envies de participer ? Quelles actions ? La réunion est ouverte à toute personne intéressée par l'avenir de Flacé, habitant ou non le quartier. Davantage de renseignements par email : collectifstadeflace@laposte.net

Pour comprendre les détails du projet: Flacé: l'aménagement futur du stade Révillon, L'indépendant maconnais, 4 juin 2022




 

Mâcon Cluny en lutte
Les élu.e.s Mâcon Citoyens