Mâcon Citoyens est un collectif engagé pour améliorer la vie
quotidienne à Mâcon, à travers plus d’écologie, de solidarité,
de vitalité et de démocratie.
Né en février 2019 du désir de plusieurs dizaines d’habitants et
de militants de proposer un projet politique nouveau et
ambitieux pour les élections municipales de 2020, le collectif
est animé par la recherche de l’intérêt général, de la justice
sociale et environnementale, et par la conviction que
l’intervention des habitants dans la conduite des affaires
locales est essentielle.
Mâcon Citoyens est représenté par 6 élus au Conseil municipal de
Mâcon et 4 élus au Conseil communautaire de Mâconnais-Beaujolais
Agglomération.
Mâcon Citoyens est un collectif engagé pour améliorer la vie
quotidienne à Mâcon, à travers plus d’écologie, de solidarité,
de vitalité et de démocratie.
Né en février 2019 du désir de plusieurs dizaines d’habitants et
de militants de proposer un projet politique nouveau et
ambitieux pour les élections municipales de 2020, le collectif
est animé par la recherche de l’intérêt général, de la justice
sociale et environnementale, et par la conviction que
l’intervention des habitants dans la conduite des affaires
locales est essentielle.
Mâcon Citoyens est représenté par 6 élus au Conseil municipal de
Mâcon et 4 élus au Conseil communautaire de Mâconnais-Beaujolais
Agglomération.
2 janvier 2023 -
communiqué de presse
Précarité
à Mâcon : les élus municipaux et communautaires du groupe «
Mâcon Citoyens » communiquent
(JSL, 2
janvier 2023)
« Non M. Courtois, les Mâconnais ne choisissent pas
d’être précaires ! » répond le groupe d’élus
« Mâcon Citoyens »
« Le 26 décembre paraissait dans les pages du Journal de
Saône-et-Loire une infographie sur les taux de pauvreté dans
les différents quartiers de la ville de Mâcon. Un taux de
pauvreté global de 24 % avec certains quartiers où près de la
moitié de la population vit sous le seuil de pauvreté.
Le journaliste avait pris soin de contacter M. Jean-Patrick
Courtois, maire de Mâcon, afin de recueillir son opinion sur
ces chiffres alarmants. Ce dernier avait alors développé le
fait que la pauvreté se combat par la création d'emploi et non
par de l'assistanat, précisant qu'à ce jour près de 2 000
emplois ne sont pas pourvus dans la région mâconnaise.
Tout d'abord quelques précisions quant aux chiffres avancés
par M. le maire de Mâcon.
Si l'on en croit le site de Pôle Emploi en date du 28
décembre, il ne s'agit pas de 2 000 mais de 1 800 offres
d’emplois pour Mâcon et un rayon de 10 km à la ronde.
Pour ce qui est précisément de la Ville de Mâcon, on compte
exactement 1 181 offres, toutes catégories confondues. Quand
il s'agit d'affiner cette recherche en appliquant un critère
de salaire (salaire minimum de 1679 €, soit le SMIC mensuel
brut à temps plein), il ne s'agit plus à Mâcon même que de 283
annonces ou 487 sur Mâcon et alentours de 10 km.
Quant au nombre de demandeurs d'emploi connu à ce jour, si
l'on en croit les bases de données gérées par Pôle emploi
( https://statistiques.pole-emploi.org), la commune de
Mâcon compte 4 130 demandeurs d'emploi dont 1 990 demandeurs
de catégorie A en novembre 2022 (derniers chiffres publiés).
Ce chiffre de 2 000 existe donc. Il ne s'agit cependant pas
d'offres d'emploi mais bel et bien de personnes en recherche
d'emploi.
Et concernant les conditions d'emploi, on constate que seul un
quart de ces offres est en mesure de proposer un salaire à
minima égal au SMIC mensuel brut. Il convient donc de se
demander si aujourd’hui il est réellement possible pour tous
de vivre de son travail à Mâcon, décemment et sans aide, à
l'heure où tous les prix flambent (logement, énergie,
alimentation…).
Et entendons-nous bien, la France compte à ce jour 1,2 million
de travailleurs pauvres. Il ne s'agit pas juste de personnes
pauvres parce qu'éloignées de l'emploi ou parce qu'elles le
veulent mais plutôt, et bien trop souvent, de personnes qui
travaillent dans des conditions précaires ne leur permettant
pas de vivre décemment de leur salaire : temps partiel imposé,
distance et horaires coupés, horaires non compatibles avec une
vie de famille, multiplication pendant des années de missions
intérimaires sans suite, etc.
Rappelons également que les femmes seules avec enfants sont
d'ailleurs les plus exposées et en France, 20 % des
familles monoparentales vivent sous le seuil de pauvreté. Cela
nous amène précisément au rôle que doit jouer une collectivité
responsable et consciente des difficultés de ses concitoyens.
Prenons l’exemple des familles monoparentales. Notre groupe a
récemment interpellé les élus de la majorité quant aux
difficultés des personnes précaires à accéder à un emploi en
raison, entre autres, du nombre insuffisant de places en
crèches publiques, c'est-à-dire les seules qui leur seraient
accessibles à hauteur de leurs moyens financiers.
Nous nous permettons de rappeler au maire de Mâcon – président
de l’agglomération (collectivité en charge de la petite
enfance), qu’aucune place en crèche publique n’a été créée ces
dernières années.
Ensuite, monsieur de maire dit préférer l’emploi à l’aide
directe. Soit.
Mais rappelons-lui également que l’aide directe aux plus
démunis incombe au Conseil départemental dont il est
vice-président ainsi qu'au Centre communal d'action sociale
(CCAS) dont il est également président. Le sujet devrait
lui être on ne peut plus familier.
La municipalité de Mâcon finance le CCAS à hauteur d'un
million chaque année, chiffre quasiment constant. Le CCAS de
Mâcon accomplit parfaitement sa mission mais dans les limites
des budgets dont il dispose. Nous avons réclamé à
plusieurs reprises la réévaluation du budget alloué pour tenir
compte de l'augmentation des besoins : vieillissement de
la population, augmentation du nombre de familles
monoparentales, familles endettées en raison de l'augmentation
du coût de l’énergie, etc.
Mais à Mâcon, il est compliqué de s'adapter avec précision aux
besoins car, rappelons-le également au maire de
Mâcon-président du CCAS, l'une de ses obligations est de faire
pratiquer une analyse des besoins sociaux. "La loi rien que la
loi", nous rappelait-il récemment. Mais c'est bien la loi qui
le lui demande et rappelons-lui sa réponse : « tant qu'il
n'y a pas de pénalité, on peut s'en passer ». Cette
réponse manque pour le moins de sérieux : comment peut-on
adapter l'offre aux besoins si les besoins n'ont pas été
analysés ? Tout commerçant gérant sa boutique
pratiquerait une étude de marché, mais la Ville de Mâcon et
son centre communal d'action sociale (CCAS) ne sont pas en
mesure aujourd'hui de chiffrer les besoins réels des
Mâconnais.
Concernant les quartiers dits « politique de la
ville », à savoir les quatre quartiers périphériques les
plus défavorisés, le maire se vante, toujours dans ce même
article, d’avoir lancé avec son ami député des opérations pour
"trouver du travail aux personnes qui n'en ont pas".
Des opérations récentes menées notamment par l'association
Aile Sud Bourgogne (Plie, Claj et Mission locale) se sont
tenues dans différents quartiers de la Ville. Elles
connaissent effectivement un réel succès. Ces opérations
doivent être développées, mais précisons qu’il ne s'agit pas
de trouver du travail aux gens mais bien, ce qui se fait à
l'heure actuelle, de mettre en relation patrons et chômeurs.
Pour ce qui est enfin du ressort du développement économique,
nul ne peut enlever cela à M. Courtois : c’est effectivement
un bâtisseur, un développeur de zones, un développeur de
projets, qui sait aller chercher des aides partout où il peut
y en avoir pour construire et bétonner. Mais que penser d'une
ville dont le centre est vidé de ses commerces, d'une ville à
moitié fantôme en raison de travaux qui s'enchaînent à n'en
plus finir tout au long de ses quatre mandats.
Bientôt 22 ans que M. Courtois gère cette ville, et 22
ans que la pauvreté s'amplifie. 22 ans d'abandon des quartiers
périphériques, 22 ans que le CCAS ne peut plus s'adresser à
l’ensemble des personnes en difficulté, faute d’ambition.
Courtois se targue de cumuler les mandats pour des raisons
pratiques de connaissances des dossiers. Et bien qu’il
s’empare réellement de celui de la précarité ! »
Les
élus municipaux et communautaires du groupe « Mâcon
Citoyens »
15 décembre 2022 -
Conseil municipal du 12 décembre
Mâcon:
Ambiance électrique lundi soir au conseil municipal
Pas de
budget à l'ordre du jour mais pas moins de 44 délibérations
qui ont emmené la séance au delà de 22h00, pour un début à
18h30 et donc particulièrement long ce lundi soir. Le groupe
d'opposition Mâcon citoyens a quitté le conseil avant la fin.
La tension était palpable dès la seconde délibération, qui
concernait une seconde micro-forêt prochainement aménagée au
sud de Mâcon. « Pertinent en complément de
l'existant » a commenté Eve Comtet-Sorabella, cheffe de
l'opposition, « mais vous détruisez 1 hectare pour
aménager cette micro-forêt alors qu'il faut protéger et non
détruire... »
Puis questionnement aussi sur les coupures d'électricité...
« Je ne peux rien vous dire ce soir, sinon que nous
allons mettre les moyens qu'il faut » a assuré le maire.
« Nous avons une réunion demain à la préfecture pour une
stratégie qui sera départementale et nationale. »
Questionnement ensuite sur les subventions accordées aux
associations. Les élu.e.s de gauche n'ont pas pris part au
vote... « Nous n'avons pas d'infos sur les commissions.
La majorité se réserve les informations. Dans ces conditions,
nous ne pouvons pas nous prononcer de façon éclairée, et nous
le regrettons. »
Vint ensuite la délibération n°20 faisant état d'une cession
de terrain pour l'hôpital de Sevrey, spécialisé dans la
pédopsychiatrie, qui a souhaité acquérir auprès de la Ville de
Mâcon, une emprise de terrain d’environ 2 380 m² située à
l’angle de la rue Claude Bernard et du boulevard Schoelcher
afin d’y construire un hôpital médico-psychologique pour
enfants et adolescents. « Ce n'est pas un emplacement
judicieux » a contesté Eve Comtet-Sorabella, souhaitant
plus de proximité avec l'hôpital de Mâcon. Le groupe votait
contre la délibération.
« Ce n'est pas nous qui l'avons proposé » a assuré
Jean-Patrick Courtois en réponse. « C'est eux qui ont
fait la demande, croyant d'ailleurs que le terrain appartenait
à l'hôpital. C'est bien eux qui ont demandé à
l'acheter. »
La tension est montée d'un cran trois rapports plus tard, sur
la publicité qui sera faite au sujet du dossier de
modification du PLU, sujet épineux compte tenu de l'avis
défavorable émis par la commission d'enquête en juillet 2022.
Gabriel Siméon, conseiller municipal du groupe Mâcon citoyens,
a proposé un amendement pour la publication de l'avis
précisant les lieux, les dates et les heures auxquels le
public pourra consulter le dossier et formuler ses
observations. Le conseiller municipal a demandé que l'avis
soit publié dans le magazine de la Ville. Or, pas de numéro
avant fin février a répondu le maire, le magazine est
bimensuel, donc pas de publication possible dans le magazine
municipal. Après des interrogations appuyées, l'opposition
s'est résolue à retirer son amendement, tout en soulignant la
mauvaise volonté du maire. « L'information aurait pu
passer dans le numéro de décembre... »
« L'avis sera également publié sur le site internet de la
Ville et fera l’objet d’un affichage à l’Hôtel de Ville ainsi
que dans les Mairies annexes de Loché, Saint-Jean-le-Priche et
Sennecé-les-Mâcon. » précisait la délibération.
Autre sujet de discorde, la petit enfance, qui a été aussi
l'objet d'une intervention du groupe d'opposition suite à la
présentation d'une délibération concernant une convention
entre MBA et la CAF établissant la convention territoriale
globale et le nouveau dispositif de financement appelé bonus
territorial CTG.
À ce titre, le groupe Mâcon citoyens a questionné le
déploiement du dispositif crèches AVIP : « Aux
Blanchettes, deux places seulement sont disponibles pour un
dispositif qui a pourtant vocation à aider les familles les
plus en difficulté. »
Réponse de Catherine Carle-Viguier, première adjointe, en
charge des affaires scolaires : « La Petite enfance
relève de la compétence de l'Agglomération. Il faudra poser
vos questions jeudi soir en conseil d'Agglomération. »
« Les élu.e.s ont aussi une compétence pour
penser ! » a rétorqué Eve Comtet-Sorabella.
« La Ville peut bien faire remonter les besoins me
semble-t'il, pousser pour que le nombre de places AVIP soit
plus important ! »
Enfin, c'est au détour du rapport suivant, le 29, à propos des
rapports annuels d'activité de la SEMCODA, de la SEMA et de la
SPL Mâconnais – Val de Saône – Bourgogne du Sud que la coupe
devint pleine... N'ayant pas d'élu.e.s dans les différentes
commissions de ces sociétés d'économie mixte ou publique, et
donc peu d'information, le groupe Mâcon citoyens votait
contre !
Passé au rapport suivant, Catherine Amaro a néanmoins insisté
pour revenir dessus et lancé une pique : « Vous nous avez
écartés sciemment des commissions et vous ne répondez pas aux
questions. »
Fin de non recevoir de la part de la première adjointe,
présidant le conseil quelques instants : « Le
rapport a été soumis au vote, on n'y revient plus, c'est
terminé. »
La goutte d'eau venait de faire déborder le vase.
En fin de conseil, après présentation des rapports d’activités
des délégataires de services publics (Parkings, chauffage
urbain, parc expos, fourrière) et présentation d'un avenant au
contrat de délégation pour la gestion des parkings, ne tenant
plus, ayant déjà fait savoir récemment par communiqué leur
regret quant à « l'obstruction » dont ils s'estiment
victimes, les cinq élu.e.s ont quitté le conseil. Il restait 8
rapports (sur 44 à l'ordre du jour).
Mâcon
Infos, 16 décembre
8 décembre 2022 - PLU
rejeté
30 novembre 2022 -
communiqué Mâcon Infos
« M.
Courtois empêche les élus de Mâcon Citoyens d’exercer leur
mandat » clament les élu.e.s de gauche
L’obstruction est une tactique politique qui consiste à
susciter sans arrêt des difficultés dans le but d’entraver le
déroulement d’une action ou d’un débat. Au cours du mandat qui
nous a été confié par les Mâconnais, nous découvrons que la
mairie de Mâcon est l’un des rares endroits où cette tactique
n’est pas utilisée par les élus de l’opposition mais par ceux
de la majorité, en premier lieu desquels M. le maire,
Jean-Patrick Courtois.
En effet, nous, les six élus du groupe Mâcon Citoyens, sommes
systématiquement prévenus au dernier moment de la tenue d’une
commission municipale permanente – dont nous sommes pourtant
membres à part entière – trois jours francs avant, soit le
minimum légal. Les élus de la majorité et les agents concernés
en connaissent pourtant les dates plusieurs semaines à
l’avance, mais consigne leur a été donnée de ne pas nous les
communiquer. De plus, ces commissions sont parfois programmées
en même temps que d’autres commissions de l’agglomération où
nous siégeons également.
Comment s’organiser dans des délais aussi courts, nous qui
travaillons pour la plupart à temps plein, avec des horaires
contraints, sans percevoir la moindre indemnité de la mairie,
contrairement aux élus de la majorité ? Comment exercer
correctement notre mandat d’élu dans ces conditions ? Dans la
plupart des autres mairies de France, cela ne se passe pas de
la sorte.
Par ailleurs, malgré nos demandes répétées, les pièces
afférentes aux dossiers débattus en commissions – dont nous
découvrons toujours les contenus en séance – sont très souvent
manquantes. Cela nuit évidemment à la qualité et à
l'efficience de ces réunions. Les compte-rendu de ces
commissions nous sont souvent transmis le jour même du conseil
municipal, lorsqu’ils ne nous sont plus d’aucune utilité, et
en infraction au règlement intérieur de ce même conseil.
Ajoutons que nous sommes tenus à l’écart de cérémonies aussi
importantes que celle de l'accueil annuel des nouveaux
habitants ou encore le départ d'un préfet, plus haute autorité
étatique du département. Appelons un chat un chat :
l’obstruction est une manie chez Jean-Patrick Courtois.
Nous regrettons que des élus de la République soient ainsi
méprisés. A Mâcon, le manque d'information et les délais trop
courts nuisent largement à la qualité des débats au sein du
conseil municipal. Une chose est sûre : Jean-Patrick Courtois
ne se grandit en compliquant l’exercice de notre mandat.
Les élus du groupe Mâcon Citoyens : Ève Comtet Sorabella,
Gabriel Siméon, Catherine Amaro, Delphine Mermet, Éric
Ponchaux, Emmanuel Jallageas
Les
élus du groupe Mâcon Citoyens : Ève Comtet Sorabella, Gabriel
Siméon, Catherine Amaro, Delphine Mermet, Éric Ponchaux,
Emmanuel Jallageas
8 novembre 2022
20 octobre 2022 -
Voir aussi l'article du JSL,
dans l'espace-presse du mois d'octobre
À quand
une analyse des besoins sociaux à Mâcon ? (Éric Ponchaux)
Aujourd’hui, 5,6 millions de ménages seraient en précarité
énergétique en France, dont 2,3 millions de familles modestes.
Cela représente plus de 12 millions de personnes et 20,4 % des
ménages.
Qu’en sera-t-il en 2023 ?
Avec la hausse des coûts de l’énergie, des loyers, des
produits de première nécessité et les 5 millions de passoires
thermiques que compte notre parc de logements, de plus en plus
de ménages n’auront plus les moyens de se chauffer
correctement sauf à se ruiner pour le faire. Cette précarité
extrême aura de graves conséquences sur leur alimentation,
leur santé et leur budget.
Les réponses des pouvoirs publics restent faibles et sans
ambition, saupoudrage d’aides directes au paiement des
factures d’énergie et aides limitées et sous conditions à
l’amélioration de la performance énergétique des logements.
Et du côté de la mairie de Mâcon ?
L’hiver sera bientôt là, il va sans dire que les élus de la
majorité vont prendre des mesures à la hauteur du drame social
qui attend un bon nombre de nos concitoyens. Pour cela ils
vont sans doute s’appuyer sur l’analyse annuelle des besoins
sociaux du CCAS puisque celle-ci est toujours obligatoire dans
l’année civile suivant le renouvellement des conseils
municipaux.
Et bien non, pas d’analyse de ce type à Mâcon et pour trois
principales raisons : ça coûte, il n’existe pas de pénalités
contraignantes dans le cas du non-respect de cette obligation
et sans doute aussi, la gêne d’être confronté aux véritables
attentes de la population mâconnaise.
Pourtant c’est une réalité, la précarité ne cesse d’augmenter.
D’ailleurs, depuis cette année, ce que l’on remarque à la
commission permanente du CCAS, c’est la multiplication des
demandes d’aides énergétiques (factures d’électricité et de
gaz) ainsi que des demandes d’aides au règlement des loyers.
En 2020, le collectif Mâcon citoyens avait suggéré des mesures
ambitieuses qui auraient pu être mises en place dès les
premiers mois de l’actuelle mandature afin de refonder des
politiques sociales adaptées à la réalité des besoins sociaux
de la Ville.
Ces mesures mises en place auraient limité les effets de cette
crise sociale.
En voici quelques-unes :
• Analyse des besoins sociaux sur l’ensemble de la ville et
communes associées avec la participation des habitants.
• Renforcer le partenariat Ville/CCAS par une augmentation de
la dotation en lien avec l’analyse des besoins locaux.
• Actions d’intérêt général en fonction de l’analyse des
besoins avec la création de postes d’agents de développement
et de médiateurs sociaux.
• Création de conseils de quartiers habilités à se saisir de
tous les aspects de la vie quotidienne en lien avec le Conseil
exécutif Municipal.
• Accès sans délai aux premières nécessités (eau, électricité,
chauffage, sanitaires, douches…) dans des situations de grande
précarité.
• Réalisation d’un diagnostic énergétique des bâtiments sur
toute la commune couplé à un plan de soutien à l’isolation
thermique des bâtiments.
• Budget participatif pour consolider la solidarité entre
habitants et publics défavorisés.
• Octroi de subventions aux associations sur des critères de
solidarité et de mobilisation citoyenne.
• Des évènements associatifs à caractère social ou liés à
l’économie Sociale et Solidaire autour de l’échange et de la
gratuité (alternatiba, gratiferia).
• Local pour stockage de matériels et denrées alimentaires mis
à disposition des collectifs et associations afin de gérer les
situations d’urgence.
• Simulation systématique des droits en matière d’aides
sociales auprès des nouveaux arrivants. Renforcer le Secours
guichet (aide alimentaire, logement, santé, mobilier).
• Des hébergements vides appartenant à la commune mis à
disposition des structures sociales d’hébergement. …
Nous devrions tous être acteurs contre la pauvreté et la
précarité.
Éric Ponchaux
Egalement publié sur Mâcon-Infos (le 10 octobre)
5 octobre 2022 -
Refondations 71
À Mâcon,
nouvelle revue mais vieilles méthodes…
Mâcon
est décidément une ville fort bien gouvernée, Monsieur
Courtois s’en vante dans son nouveau magazine et prend ainsi
le temps de nous en informer mais seulement une fois tous les
deux mois. Quelle retenue ! N’est-ce pas cependant normal
que les citoyens aient connaissance, même s’ils n’ont aucun
pouvoir, de ce qu’une minorité dirigeante décide pour
eux ?
Mais cela commence mal, la communication n’est pas complète.
Le nouveau PLU* proposé par la ville a été DÉSAPPROUVÉ par la
commission d’enquête publique et cela n’est mentionné nulle
part. Vu l’importance d’un PLU pour une commune, cette
omission volontaire est scandaleuse. Le PLU Courtois est basé
sur une vision passéiste de la ville avec un grignotage des
terres arables (voire bio) afin de construire et loger à terme
40 000 habitants alors que la population stagne depuis les
années 2000 à un peu plus de 30 000.
Le réchauffement climatique exige une politique différente et
réfléchie : plus de lieux végétalisés, moins de voitures
et la rénovation du bâti existant. La Mission Régionale
d’Autorité environnementale (MRAe) dénonce dans son rapport le
peu de crédibilité des projets et des oublis, par exemple la
disparition du stade de Flacé. Il est impératif que la
majorité municipale prenne conscience que nous ne vivons plus
au 20ème siècle. Nous attendons avec impatience et inquiétude
la nouvelle mouture du PLU.
*Rappel : Le PLU a pour but de donner les orientations
globales d’un territoire (urbanisme, transport, habitat…)
autour d’un projet d’aménagement et développement DURABLE.
(OUI il y a bien l’adjectif DURABLE).
REFONDATIONS 71
Egalement publié sur le site de Mâcon Citoyens, le JSL (6
octobre) et Mâcon-Infos (le 5 octobre)
29 septembre 2022 -
Le JSL
Mâcon : à quand un peu de fond dans vos articles ? (Catherine
Amaro)
Dans
la suite du conseil municipal de lundi, le jsl Mâcon titre
aujourd'hui dans sa version papier "passe d'armes entre élus
autour du stationnement", évoquant une Eve Comtet qui aurait
"vu rouge" et la réponse à l'emporte pièce du maire... Mais
rien sur le contenu de nos interventions autour du
renouvellement de cette délégation de service public, à savoir
que le rapport présenté est vide, aucune analyse financière,
aucune étude comparative, rien sur le fait qu'il est
clairement mentionné que l'évolution des tarifs sera
déterminée par le concessionnaire (et ce contrairement à ce
qui est dit en séance publique) ! Et comme d'habitude dans le
JSL, RIEN sur le fond des dossiers, mais de pleines pages de
photos sur les futures halles et des textes fournis par le
service comm' de la mairie.
Voici mon intervention, lundi soir, sur le sujet:
Merci M. le Maire,
Je
me permets d’abord une remarque quant à ce rapport puis j’en
arriverai à mes interrogations: il nous est précisé, dans le
projet de rapport, que, je cite: "dans le choix du mode de
gestion hors voirie, les objectifs de la ville sont de: -
Maitriser les tarifs
-
Faire prendre en charge par une entreprise privée la gestion
du nouveau parking
-
Faire prendre en charge par l’entreprise privée les risques
d’exploitation".
La
formulation est curieuse : il ne s’agit pas de choisir le mode
d’exploitation puisque les objectifs même orientent déjà sur
un mode de gestion délégué et privé !
J'en
viens à mes questions.
Dans
le projet de délibération qui nous est présenté ce soir, il
apparait que l’un des objectifs poursuivis par la ville est la
maitrise des tarifs applicables aux usagers. Il est également
fait mention du rapport en annexe censé nous présenter un
comparatif des différents modes de gestion.
Or
ce comparatif plus que succinct ne présente absolument pas ce
qui me semble fondamental, à savoir le coût pour la
collectivité et les tarifs aux usagers dans le cadre d’une
mise en régie directe. Rien. Juste une conclusion plus que
sommaire à savoir je cite, page 6 : « la collectivité ne
souhaite pas rentrer dans une telle configuration ». Mais
aucun argument concret pour le justifier. Aucun chiffre,
aucune comparaison.
Par
la suite, page 10, il est précisé que pour les 8 années du
contrat qui nous engage, le produit d’exploitation est estimé
à 4 M€, pour un cout de travaux de 250K€.
Plus
loin (p.12), il nous est également précisé que la performance
économique sera favorisée par une indexation sur la base
"d’indice représentatif de l’activité d’exploitation de parc
de stationnement" et que) "les nouveaux tarifs seront donc
déterminés par le concessionnaire sur cette base".
Pourriez-vous
nous apporter quelques éclaircissements sur cet indice qui est
loin de nous être familier ?
Pourriez
vous également transmettre à l’ensemble du conseil municipal
une véritable analyse comparative financière des différents
modes de gestion ?
J'attends
toujours une réponse concrète et chiffrée, et pas celle de
Courtois "je viens de la faire votre étude là, en 3 minutes
sur un coin de table, votre idée ça va nous coûter 27 temps
pleins"... Désespérant
La
manifestation silencieuse et symbolique de Mâcon Citoyens
(voir
photographies au bas de l'article pour lire les slogans)
Lundi
soir, en marge du conseil municipal de Mâcon, les six élus du
groupe d'opposition Mâcon citoyens ont manifesté de manière
silencieuse et de façon symbolique dans l'hémicycle.
Alerter les élus, mais également les personnes présentes dans
la salle sur les urgences du moment. C'est en ce sens que les
six élus du groupe d'opposition Mâcon citoyens ont manifesté
de manière silencieuse pendant un quart d'heure avant le coup
d'envoi de la séance à 18 h 30. Les revendications portaient
essentiellement sur les urgences du moment ; à savoir le
climat, le social, le sanitaire ou encore le climat. « Nous
voulons à tout prix et par tous les moyens réveiller les
consciences de chacun »expliquent d'une même voix la cheffe de
file du groupe d'opposition Eve Comtet-Sorabella et son
collègue Gabriel Siméon. « L'idée étant tout simplement mais
avec force et conviction de provoquer un électrochoc. »
Cette manifestation s'est déroulée dans le calme, presque dans
un silence de cathédrale, sans aucune perturbation pour le
conseil municipal. Le groupe Mâcon citoyens prévient déjà que
ce type d'action est susceptible d'être reconduite ici… ou
ailleurs.
MÂCON
: Les soignants.es toujours aussi mal traités.es, l'hôpital de
plus en plus exsangue alerte la CGTiste
Eve Comtet-Sorabella, infirmière, représentante CGT du
personnel, annonce deux journées de mobilisation à la fin du
mois. Elle revient sur les conditions de travail des
personnels et évoque un mouvement de grande démission.
« Une intersyndicale adressait en mars une lettre ouverte au
maire, au député, et au directeur de l'ARS pour faire usage de
leur droit d'alerte quant à l'absentéisme qui impactait
l'EHPAD de la Providence. Pas de réponse... » entamait la
représentante syndicale.
2016, mobilisation syndicale pour les EHPAD ; 2019, grève
historiques des personnels des services d'urgence ; 2020 et
2021, crise sanitaire accélérant l'effondrement de l'hôpital
public. Après tout cela, pas de changement notable
déplore-t'elle. « En EHPAD, pas d'adaptation au vieillissement
des résidents. On continue avec des moyens constants à
s'occuper de gens qui perdent pourtant en autonomie. Pas de
grille d'évaluation des dépendants. L'ARS, qui décident des
enveloppes financières accordées aux établissements à partir
d'un état prévisionnel des recettes et des dépenses, peut
encourager un établissement à payer un équipement ou du
personnel supplémentaire sur ses fonds propres et lui
reprocher un an après d'aggraver sa dette... On marche sur la
tête. En ce moment, le gouvernement se focalise sur la
retraite et l'énergie et se moque bien de la santé. Rien ne
change malgré ce qui s'est passé depuis 2019. »
Pour ce qui concerne les salaires des soignants et des
conditions de travail, « l'augmentation du point d'indice de
3,75 % est bien dessous de ce que demande la CGT. La prime
covid, avec des salaires si faibles, c'était bien la moindre
des choses après ce que nous avons traversé et les 12 ans de
gel de l'indice. Et c'est une prime, qui ne sera donc pas
comptée dans le calcul de la retraite... Par ailleurs, il n'y
pas de prise en compte de la pénibilité. »
Résultat : 10 % d'absentéisme en 2021 et une forte probabilité
pour ce taux soit au dessus de 10 en 2022. Rien n'est fait,
selon l'infirmière syndicaliste, pour encourager les gens à
travailler à l'hôpital. « Nous sommes dans un mouvement de
grande démission » dit-elle avec beaucoup d'inquiétude. « Les
demandes de renseignements pour se mettre en disponibilité
sont de plus en plus nombreuses. »
Elle évoquait aussi la mise en place récente d'un logiciel de
gestion des remplacements : Hublo. « Cela encourage les heures
supplémentaires. La perversité de ce système vient du fait
qu'il devient plus intéressant de travailler à 80 % et de
compléter par des heures sup mieux rémunérées que d'être à
temps plein. Où sont les valeurs dans tout cela, l'esprit du
service public de santé ?! »
Autre sujet abordé au cours de ce point presse de rentrée, la
régulation des urgences par le coup de fil préalable au 15
entre 18h et 00h00. « C'était incontournable ici. C'est bien
pour maintenir le service en état de fonctionnement. Pour
autant, cela pose des questions quant à la vocation des
Urgences, normalement ouvert 24h sur 24 à tous sans condition.
On évite ainsi toujours la question des moyens attribués la
mission de l'hôpital. »
Le bilan des hospitalisations depuis la mise en place de cette
régulation devrait être connu en octobre.
« Nous vivons le 3ème contre-coup du covid » concluait-elle, «
ce qui provoque ce que j'ai appelé tout à l'heure la grande
démission. Jusqu'où irons-nous comme ça ?... »
Pour continuer à alerter, la CGT appelle à deux journées de
mobilisation les 22 et 29 septembre. Un rassemblement devant
l'hôpital est programmé à 14h30 le 22, à 10h devant la
préfecture le 29.
Précisons que la CGT n'a pas signé le Ségur de la santé et
qu'elle demande la réintégration des soignants.es
suspendus.es.
Rentrée
de l’opposition municipale : « Picsou aussi a une gestion
saine ! »
Les six élus de l’opposition de gauche au conseil municipal
pointent des défaillances démocratiques et s’opposent à la
révision du plan local d’urbanisme.
Le maire Jean-Patrick Courtois a dû avoir les oreilles qui
sifflaient ce jeudi. Comme à chaque fois que l’opposition de
gauche, Mâcon citoyens, se réunit. Au cours d’un point de
rentrée, Ève Comtet-Sorabella, à la tête du groupe de six
élus, a particulièrement insisté sur le « haut niveau
d’imposition dans la ville » rapporté à un investissement
qu’elle estime relatif de la part de la (...)
Vive
la rentrée citoyenne ! Mâconnais, prenez la parole !
L’été est une période de l’année propice aux activités
sportives, aux loisirs, à la culture, au repos. Mâcon et les
communes de son agglomération, riches de leurs associations et
de propositions commerciales nombreuses permettent sorties et
activités variées.
Ce
moment, ou tout semble un peu plus lent et permet la rêverie,
est également un temps pour réfléchir et préparer la rentrée.
Face à la crise globale qui s’amorce, plus que jamais, les
habitants doivent s’emparer des sujets qui touchent leur vie
quotidienne. Il s’agit de se faire entendre au conseil
municipal et ainsi, infléchir la politique du Maire et de sa
majorité.
Avec
Mâcon Citoyens, dans la continuité de ce que nous avons initié
dès le mandat 2014-2020 et de façon plus structurée sur
2020-2026, il est possible de rejoindre des groupes
thématiques pour échanger réflexions et expériences.
Chaque
1er mercredi du mois, Mâcon Citoyens se retrouve pour cela.
Parce que nous pensons que les politiques publiques
municipales ne peuvent plus se conduire contre les habitants
mais avec eux, nous vous invitons à participer activement à
nos « Ateliers Mâconnais ». Á titre d’exemple, les mobilités
et plus précisément le transport urbain. Celui-ci doit être
réorganisé afin de devenir le premier moyen de se déplacer
après la marche et le vélo. Les lignes, le cadencement et le
mode de gestion seront à discuter pour adapter au mieux le
service de transport dont le contrat prendra fin en juin 2023.
Cette réflexion doit être conduite dès la rentrée.
D’autres
thèmes sont proposés et vos suggestions sont les bienvenues.
Dès septembre, venez embellir la ville et la vie à Mâcon, plus
sociale, plus écologique ; venez nous faire part de votre
avis, participez et ainsi, agissez pour Mâcon et ses
habitants.
Vos
élu·e·s du groupe Mâcon Citoyens
Sur
la photo prise lors de l’inauguration des Mâcon Wine Not : Eve
Comtet-Sorabella (1ère à gauche) – Gabriel Siméon (absent) –
Delphine Mermet (1ère à droite) – Eric Ponchaux (au centre) –
Catherine Amaro (2ème à droite) – Emmanuel Jallageas (2ème à
gauche).
Je découvre sur Facebook que notre agglo,
Mâconnais-Beaujolais Agglomération, où je suis élu en tant
que représentant de Mâcon, et où je siège à la commission
"Mobilités durables et enjeux climatiques", a réuni ce jour
dans le cadre de son schéma des mobilités 40 élus des
communes de l'Agglo, "ceux qui connaissent le mieux le
territoire" (dixit la publication) pour établir une
politique cyclable cohérente.
Il se trouve que je m'intéresse de très près à ce schéma des
mobilités et à ce qui concerne de près ou de loin les
déplacements à vélo à Mâcon et autour. Je suis intervenu à
de nombreuses reprises en commission et en conseil d'agglo
sur ces questions.
Celles-ci m'intéressent car il est crucial de développer
l'usage du vélo dans le contexte de crise écologique que
nous connaissons. Mais aussi et surtout parce que je suis
cycliste et que je sais de quoi je parle. Déplacements du
quotidien (y compris emmener le petit à la crèche), loisirs
(VTT) et tourisme : je peux affirmer sans rougir qu'à force
j'y connais un rayon. J'ai même tenu une chronique dans
Libération pendant 7 mois sur ces sujets.
Et je n'ai pas été invité à cette belle réunion d'élus,
c'est quand même con !
De deux choses l'une : soit l'Agglo ne prévoit pas de
politique cyclable cohérente à Mâcon, et ce serait alors
très inquiétant...
Soit, plus probablement, la majorité du président
Jean-Patrick Courtois a préféré se passer de mes services
parce que je siège dans l'opposition.
Ça vous paraîtra peut-être logique... Il n'empêche qu'ils
prouvent ainsi - une nouvelle fois - qu'ils se fichent bien
d'être constructifs, qu'ils ne respectent pas les élus qui
ne votent pas comme eux, et j'irai même plus loin, qu'ils se
moquent de l'intérêt général. Savoir dépasser les clivages,
mettre de côté des a priori ou des antagonismes pour faire
avancer des sujets dans la bonne direction... c'est vraiment
trop pour eux ?
Je ne dis pas que mes connaissances étaient indispensables.
Quoique, lorsqu'on fait l'effort d'écouter ce que tout le
monde a à dire, on gagne parfois de précieuses années pour
faire avancer ces sujets de la meilleure des manières. Mais
aujourd'hui je déplore la persistance de ces vieux réflexes
chez ceux qui nous gouvernent : croire qu'on sait mieux que
tout le monde ce qui est bon, se couper de tout contact avec
l'opposition pour pouvoir s'approprier les succès futurs...
au risque de se planter.
Parce qu'ils se plantent ! Je ne serais pas autant en colère
si leur politique de développement du vélo et des "mobilités
durables" était efficace. Mais elle ne l'est pas ! Rien qu'à
Mâcon, les aménagements cyclables ne vous mettent pas en
sécurité lorsque vous circulez à vélo sur la plupart des
itinéraires, pas plus que ces voies ne sont continues ou
cohérentes. On manque de stationnement partout. Par contre
quand il s'agit de vanter les kilomètres de voies cyclables
réalisées, il y a du monde... Ouvrez donc les yeux :
beaucoup de gens circulent à vélo sur les trottoirs parce
qu'ils ont peur du trafic, et on les comprend. Il faut se
mettre un peu à leur place...
J'ai 34 ans et mes deux ans de politique m'ont déjà appris
ceci : sans se parler, sans travailler ensemble, nous irons
dans le mur. Nous continuerons à gaspiller de l'argent
public. L'urgence climatique est une réalité, et elle nous
oblige aux meilleures politiques publiques qui soient. Et
donc à commencer par s'écouter.
«
Trop de projets urbains », une alliance de collectifs
d'habitants alertent la population
Face
à la multiplication tous azimuts de projets dits «
d'urbanisation » dans l'agglomération mâconnaise, nombre
d'habitants font le constat de la dégradation de leurs lieux
de vie avec toujours plus de constructions et toujours moins
de terres agricoles et d'espaces verts.
Les
collectifs et associations d'habitants du Quartier Sud de
Mâcon, de Flacé et Belles Rives de Saint-Laurent, ainsi que de
l'association Présence de Loché - soutenus par des
associations dont Sauvegarde de Soufflot et du Patrimoine
Mâconnais - dénoncent cette densification débridée ne
respectant ni le patrimoine ni l'environnement. En désaccord
avec les projets des municipalités et de la communauté de
communes, ces collectifs ont ainsi décidé de s'allier afin
d'avancer ensemble et de défendre leurs visions.
Tous
souhaitent être vigilants quant aux projets initiés, s'opposer
à une urbanisation excessive et à une densification débridée
et s'impliquer dans la sauvegarde du patrimoine existant.
Les
élus doivent être à l'écoute des citoyens !
Cette
alliance de collectifs mènera ainsi des actions pour informer
la population de l'agglomération, notamment le samedi 25 juin
sur le marché de Mâcon et devant l’hôtel de ville.
Elle
regroupe :
Le
collectif d'habitants du Quartier Sud de Mâcon qui déplore un
manque d'investissement de la mairie pour améliorer le cadre
de vie du quartier ainsi que des projets d'aménagement sur des
espaces agricoles et des espaces verts ;
Le
collectif d'habitants de Flacé qui conteste depuis novembre la
vente d’une partie du stade de Flacé et sa bétonisation, ainsi
qu'une révision du Plan local d’urbanisme (PLU) qui entraine
L'artificialisation de terres agricoles et l’urbanisation
d'espaces verts ;
L'association
Présence de Loché qui conteste le projet de PLU vers des
constructions sur de nombreuses parcelles de la commune
associée et la disparition de terres viticoles et agricoles ;
Le
collectif Belles Rives de Saint-Laurent qui conteste un projet
d'hôtel à proximité du pont de Saint-Laurent, Monument
historique depuis 1987.
Avec
une première réunion de réflexion le 3 avril...
Suite à la mobilisation pour défendre le stade Flacé et
dénoncer le mépris de la municipalité de Mâcon à l'égard de ce
désir de participation des habitants, le collectif d'habitants
souhaite travailler à la mise en place d'une association de
quartier. Il est en effet ressorti de ce mouvement, une envie
forte de s'organiser collectivement pour défendre le cadre de
vie et développer les relations humaines au sein du quartier.
Nous organisons une réunion de réflexion le dimanche 3 avril
entre 16 h et 18 h à la salle de MJC de Flacé. L'objectif est
de construire de façon participative un projet commun
d'association de quartier : Quelles attentes ? Quelles envies
de participer ? Quelles actions ? La réunion est ouverte à
toute personne intéressée par l'avenir de Flacé, habitant ou
non le quartier. Davantage de renseignements par email :
collectifstadeflace@laposte.net