300
personnes étaient réunies ce samedi 12 novembre pour dire leur
colère face à la crise écologique
et
leur espoir de voir enfin mise en oeuvre une veritable action pour
le climat et la nature
Marche
pour le climat - Mâcon le 12 novembre
300
personnes étaient réunies ce samedi 12 novembre pour dire leur
colère face à la crise écologique
et
leur espoir de voir enfin mise en oeuvre une veritable action pour
le climat et la nature
"Le capitalisme tue la planète. Sauvons la planète. Tuons
le capitalisme"
...Et d'autres slogans bien sentis
Discours d'introduction - Catherine Amaro et Olivier Prevost
Catherine
Amaro – co-cheffe de file LFI sud Bourgogne
"La
crise écologique est devenue un enjeu politique majeur, en
France comme dans de nombreux pays. Aujourd’hui chacun peut
mesurer la gravité des risques que pose la catastrophe
écologique pour le futur de tous.
Le changement climatique n’est pas le seul enjeu : il
y a aussi la perte de la biodiversité, la question de
l’eau, les pollutions diverses y compris chimiques ou
radioactives, ou encore la dégradation de la qualité des
sols.
Mais le changement climatique occupe une place majeure et
centrale : s’il n’est pas maîtrisé, ce changement
a le potentiel de détruire l’essentiel de la vie sur
terre.
Les effets sont d’ores et déjà visibles et continueront de
l’être dans les prochaines années. La multiplication de
phénomènes extrêmes comme les inondations, les ouragans, les
méga-feux – ou encore les records de chaleur ainsi que
l'étendue des sécheresses de l'été 2022 – sont autant
d’impacts de ce changement climatique et ne peuvent plus
être niés.
Nous sommes dans une véritable situation d’urgence
écologique et il est de notre devoir à tous d’éviter un
futur invivable.
Selon que l’on mène une politique d’atténuation drastique,
ou pas, le monde de 2040, 2060 ou 2100, pourrait devenir
catastrophique voire invivable pour la grande majorité de
l’humanité.
Nous manifestons donc aujourd’hui dans le cadre d’un appel
mondial à la mobilisation citoyenne pour le Climat.
A Mâcon, diverses organisations réunies dans le cadre d’un
collectif COP 27 ont décidé de proposer cette marche que
nous espérons la plus large possible.
Pour les citer et en espérant ne pas en oublier, nous
avons :
Attac Mâcon, la Confédération Paysanne, Mâcon citoyens,
Refondation 71, GRS, EELV, LFI, PG, PCF et Champ libre (avec
le Collectif Pas d’éclat). Plusieurs d’entre elles prendront
la parole tout au long du parcours.
A la France Insoumise, nous sommes convaincus que les
racines du changement climatique sont liées en profondeur
à d’autres aspects de la crise écologique :
surexploitation de ressources, industrialisation
à outrance, non-respect de limites et équilibre
naturels…, et donc, lutter contre le changement climatique
revient à remettre en question le modèle capitaliste qui
engendre ces catastrophes."
Olivier
Leprévost – co-chef de file LFI sud Bourgogne
"Le réchauffement climatique est en marche, mais il nous
appartient encore très largement d’en freiner la
progression, et d’en limiter les conséquences. Certes, c’est
un défi phénoménal, au vu de l’omniprésence des énergies
fossiles dans l’économie globale, du confort matériel
à court terme qu’elles apportent, des difficultés,
de l’immaturité et des grandes incertitudes liées aux
énergies renouvelables, sans oublier la cécité, l’avarice,
la corruption et le cynisme des élites.
Mais c’est justement par ce choix de faire face au défi du
changement climatique, que l’on pourra faire émerger un
sursaut collectif nécessaire à la bifurcation
écologique pour réduire nos émissions de gaz à effet de
serre. Ce sursaut collectif doit permettre de profondément
transformer les rapports sociaux, de mettre la solidarité et
la coopération au-dessus de la compétition, de supplanter la
mondialisation par la relocalisation et de redonner une
dignité à chaque citoyenne, chaque citoyen. Saisissons
cette situation comme une opportunité d’inventer et de
mettre en place de nouveaux modèles, des nouvelles manières
de vivre, en accomplissant ensemble quelque chose de grand
et de transcendant.
Parce que nous sommes dans une situation d’urgence, seul un
écologisme radical et déterminé pourra permettre à nos
aspirations démocratiques de voir le jour. Plutôt que des
milliards gaspillés à détruire, ou dilapidés dans de grands
projets inutiles, il est temps de mettre toutes nos forces
dans la lutte pour sauver ce qui peut encore l'être et de
nous unir afin de dessiner un nouveau cap permettant à
toutes les générations présentes et futures de reprendre
espoir, de vivre et non de survivre."